Journal de Bord

Amis du jour bonjour!
non mais faut vraiment que j'arrête de regarder les séries TV qui datent de l'âge de pierre avec leur humour bien ringard.
Promis je referais plus de blague pourrie dans ce style mais si ça m'arrive vous avez le droit de m'en coller une, histoire de me remettre mes 4 neurones en place! Pas trop fort la claque quand même j'ai pas envie d'avoir un bleu!

Bon alors inaugurons ce journal de bord, ça me fait penser à un livre qu'un mec avec qui j'étais au lycée à écrit Journal de bord d'un détraqué moteur, sauf que pour moi ça serait plutôt Journal de bord d'une psychopate! (rassurez-vous tant que vous-êtes derrière votre écran vous risquez rien, enfin en principe sauf si mes délires deviennent contagieux dans ce cas je peux rien pour vous!)

Je m'égare, je m'égare que de digression.

Qu'est-ce que j'ai fait aujourd'hui?rien comme tous les autres jours de la semaine.



Ah si j'ai finis les provisions de bonbons que j'avais fait pour halloween, vu que personne est venu en réclamer j'ai tout gardé pour moi. Cela constitue mon alimentation principale de ces derniers jours. Bonjour les kilos.

Oh mon dieu quelle horreur j'ai pris 3 kg. Fuck halloween et noël qui arrive bientôt. Va falloir que je fasse régime jusqu'a ce que les fêtes de fin d'année arrivent. ça va être dur. J'en ai marre je mange trois fois rien et je prends des kg et l'autre grosse conne elle se goinfre toute la journée et elle prend pas un gramme, on dirait même qu'elle en perd. ça doit être à force de se regarder dans le miroir ça la fait fondre. Elle m'énèrve cette conne. Je crois que je devrais pas commencer à parler d'elle parce que sinon j'en ai pour l'année.

Bon allez si je vous parle d'elle, dans son genre c'est un numéro, c'est miss je suis trop parfaite pour être ton amie. Elle à une chance de cocue, tout ce qu'elle veut elle là. Papa et Maman lui ont achetés un appart pour qu'elle fasse ces études (30 mètre carré), elle à eu une nouvelle voiture aussi (et pas une d'occaz attention). Miss trop parfaite porte les derniers vêtements à la mode et que de la marque surtout. Elle commence toute ses phrases par moi je.

Elle m'enerve, elle est toujours à regarder les autres de haut genre je suis bien mieux que vous, jamais je ne m'abaisserait à vous parlez à vous pauvre misérable que vous êtes. En gros elle me gonfle!
Je suis sur que vous aussi vous en connaissez une comme ça, hein? (qu'est-ce que j'ai envie de la frapper quand je la croise quelque part)

TGR is back, la tête dans les nuages et une grosse déprime dans les poches.

J'en ai trop marre, j'ai le blues et je broie du noir à longueur de journée. J'en ai marre j'ai des journées de dingue j'arrive plus à reprendre pied. Je suis claquée. Je demande juste un ou deux jours pour me reposer me remettre de mes émotions, me débarasser de mes problèmes que je traîne comme des boulets depuis je ne sais combien de temps.

Le pire dans tous ça, c'est que personne autour de moi ne semble sans rendre comtpe. J'ai l'impression de devenir invisible.
Merci cher amis, mes problèmes semblent vous passez au dessus de la tête, mais je m'en voudrais de gâcher votre moral si jamais mes souffrances, vous touchaient.

Le seul point positif si on peux appeler ça un point +, j'ai perdu 4kg en 3 jrs, merci la déprime, le déménagement, les cours et l'insomnie.

Heureusement ce soir Sam vient me voir avec dans sa besace de quoi me remonter le moral c-à-d glaces, sodas, chocolas enfin tous les trucs pour reprendre mes kilos.

Bon ben la déprime est toujours là, agrémenté d'une bonne crève!

j'ai passée une excellente soirée avec Sam, ça m'a fait du bien de le revoir. on a passé une soirée tranquille, pleine de douceur, de souvenir, de réconfort et de promesse.

j'ai toujours le cafard mais pour des raisons plus perso, je viens de perdre quelqu'un que j'amais beaucoup et j'ai un peu de mal à m'en remettre.

sinon j'ai toujours pas eu de réponse positive, ça commence à me souler, aucune réponse, ni positive ni négative ça m'énerve! je commence à deséspérer, qu'est-ce que je dois faire? les supplier à genoux ?!

comme dirait l'autre faut pas deséspérer, facile à dire quand tu es derrière ton bureau avec un salaire de plus de 3000 € par mois, que tu as une voiture de fonction, que tu habites dans un appart de 300 m2. enfin bref passer mes nerfs sur le mec derrière son bureau ne fera ien de plus à mon problème.

je traine toujours ma déprime et ma crève à croire que je pourrais jamais m'en débarrasser, les medocs ne font aucun effets, je ressemble à une mort-vivante. je me traine comme je peux en toussant comme si je fumais comme un pompier, la toux bien rauque qui vous arrache les poumons et la gorge. je me sens mal dans ma peau, j'ai un caractère de merde en ce moment, je suis désagréable, on dirait mes nièces quand elles sont malades et qu'elles savent pas dire où elles ont mal elles grognent! bref en gros je suis à éviter.

demain journée méga flippante pour moi, je pense que ça va être les 2 heures les plus stréssantes de ma vie, à côté de ça passer un oral devant un amphi de 250 personnes c'est rien du tout pour une timide maladive. rien que dit penser j'en ai mal au bide.

Ces derniers temps c'était pas la grande forme le moral dans les chaussettes, malade comme un chien, j'ai accumulé les emmerdes,bref c'était pas le top!
Noel approche alors j'essaie de faire comme si tout allait bien histoire de ne pas plomber l'ambiance!
Je sais pas pourquoi mais ces fêtes de fin d'année au lieu de me rendre joyeuse elle me file le bourdon! Sans doute parce que je sais que je vais le revoir et que depuis les vacances il y a 2 ans, je suis très mal à l'aise en sa présence.

Pour vous résumer en gros je pars en vac avec des potes et parmis ces potes il y a ce mec que nous appelerons M qui est venue avec nous et sa copine (futur femme), ce couple est un peu plus agé que nous, ils ont environ la trentaine. Ils sont sympa, le courant passe bien entre nous. Au début des vacances tout est parfait, beau temps; bonne ambiance; que demander de plus? Seulement voilà comme nous ne vivons pas dans un monde parfait les choses dérapent. Enfin M dérape et pars en vrille. Au début c'était pas bien grave, c'était du genre des compliments ( ça fait toujours plaisir à entendre surtout venant d'un homme plutôt pas mal et quand on vient de se faire larguer comme une merde!), des sourirs, des regards en coin plutôt intense. J'étais flattée, soyons honnête qui ne le serait pas dans ces cas là? Puis les choses on changé c'était des contacts physiques "par inadvertance", des sous-entendus plus que clair. Je savais pas quoi faire, c'est clair qu'en temps normal si il avait été célibataire j'aurais laisser fire les choses, mais là c'était pas le cas, j'osais pas en parler de peur qu'on me dise que j'étais en plein délire et que je prenais mes rêves pour la réalité. Alors j'ai essayer de prendre de la distance et plus je m'éloignais, plus il était insistant.
Un soir à diner, j'étais assis à côté de lui et de l'autre côté il y avait sa copine et pendant qu'il lui parlait, il était en train de me caresser la jambe comme si de rien n'était. Encore plus mal à l'aise que d'hab, je quitte le repas pour aller prendre l'air.

Je viens de me rendre compte que depuis ce passage, je n'ai pas écrit la suite de cette aventure palpitante. Mon malaise à repris le dessus, j'y ai repensé, je m'en suis voulut encore plus de ce que j'ai et surtout de ce que je n'ai pas fait.

Donc pour en revenir à ce fameux soir et à mon exil forcé sur le moment je lui aurait bien renverser la bac à glaçon dans le caleçon histoire de le calmer un peu. Mais bon ces choses là ne se font pas. (pourtant j'aurais du le faire.)

Je pars prendre l'air et j'arrive sur la plage, je me pose dans le sable et commence à enfouir mes pieds dans le sable. Tranquillement je me laisse bercer par le bruit des vagues et commence à tomber dans une espèce de douce rêverie. Quand soudain, j'entends des pas derrière moi, je prie pour que se ne soit pas M et bien sur c'est lui.

Il s'installe à côté de moi (beaucoup trop près à mon goût) et il me demande ce qui se passe comme si de rien n'était. Je lui balance tout, je lui dis que cette situation me mets très très mal à l'aise vis à vis des autres surtout de sa futur femme, je continue à tout dire pendant 5 min. Quand j'ai finis gros silence et je me dis j'ai haluciné, j'ai tout imaginé, il va me dire qu'il me manque une case, que je suis pas nette. Il se décide enfin à parler au bout de ce qui me semble être une éternité. Il me dit que j'ai raison et juste après ça il m'embrasse, se lève et part.
Je reste comme une conne assise dans le sable en me demandant ce qui venait de se passer. Si il avait bien compris ce que je venais de lui dire. Je me suis même demander si je lui avait que c'était pas possible. Un gros doute s'installe, mais je suis pas si conne que ça, je sais encore ce que je dis. Donc grosse question qu'est-ce qui c'est passé?

Au bout de 2 heures à réfléchir sur ce qui venait de se passer, je décide de rentrer, pas l'intention de passer la nuit sur la plage , heureusement pour moi tout le monde était partit se coucher. Le lendemain j'ai eu droit à un interrogatoire en règle (limite retour de l'inquisition) pour savoir ce qui m'avait pris de quitter la table comme ça d'un seul coup et sans rien dire. J'ai éludé un maximum genre je me sentais pas bien et le pire c'est que je voyais M se marrer pendant que je m'expliquais, j'aurais bien voulut le balancer devant sa chère moitié mais plomber l'ambiance ça à jamais été mon fort.

Les jours qui ont suivit je l'ai évité un maximum, j'ai collé mes autres potes un max histoire de ne jamais me retrouver seul avec lui. J'étais totalement perdue, à l'ouest; aucune idée de ce que je devais faire et pas vraiment envie d'en parler avec une de mes amies présente histoire de ne pas gâcher l'ambiance et d'éviter une gaffe. Comme si la situation n'était pas assez compliquée, sa chère moitié s'est soudain prise d'une grande amitié pour moi (allez savoir pourquoi, vu que je n'étais pas très sympathique avec elle); elle commence à me coller (genre on va faire les courses ensemble, on va à la plage ensemble; je faisais tous les efforts du monde pour m'éloigner d'eux et voilà qu'elle se met à me coller tel une mouche à un pot de miel)

Suite et fin de mes vacances "inoubliable".
Après avoir pris des distances avec M et sa moitié, je pensais bien naïvement que le reste de mes vacances allait se passer tranquillement mais c'était sans compter mon manque de chance chronique!
Un matin alors que le temps était plutôt couvert j'avais pas envie d'aller à la plage pour me geler les miches donc je décide de partir en expédition dans la librairie du coin pour trouver de quoi m'occuper l'esprit un peu.
Petite boutique tranquille et fort sympathique, j'arrive même à dénicher un bouquin qui à l'air sympa (tout du moins pour faire passer le temps, un polar de Rachel Lee, Le Lien du Mal!)
Je rentre à la maison ou il règne un grand calme puisqu'ils sont tous parti à la plage pour certain, d'autre au musée de la marine (le truc qui doit être présent dans toutes les villes de bord de mer et qui une fois qu'on en a vu un ne revêt pas un grand intérêt!), je m'installe dans le canapé pour lire avec de quoi boire et grignoter histoire de ne pas trop avoir à bouger.
Le bouquin ne se révèle pas très passionnant (au bout de 4 pages on sait déjà qui est le coupable!), je commence à somneler dur devant mon bouquin avant de m'endormir carrément. Je sais pas combien de temps j'ai dormis mais quand je me suis réveillée, M était assis sur le fauteuil en face de moi en train de me regarder, un sourir aux lèvres.
Je me lève pour quitter la pièce, quand je passe à côté de lui, il m'attrape la main et m'attire vers lui en me disant qu'on devait "parler". En ce qui me concerne je n'avais pas grand chose à lui dire j'avais tout dit l'autre jour sur la plage alors je l'ai laissé parler. D'une voix suave et sensuelle il m'a fait la plus belle déclaration d'amour que j'ai jamais entendue ( quelle conne d'avoir cru ces paroles, n'en mais il faut vraiment être naïf pour croire à tout ça! c'est vrai je l'étais!) après toutes ces paroles j'ai fondue comme une guimauve (je me serais foutue des grandes claques dans la tronche en y repensant) et ce qui devait arriver, arriva (je m'en veux d'avoir été aussi faible).
Le reste des vacances à été très dur puisque chaque fois qu'on était seul on passait tout notre temps ensemble (difficile d'admettre que j'étais bien avec lui même si je savais que ce que je faisais était tout simplement déguelasse pour ne pas dire autre chose! )et dès qu'il y a avait quelqu'un dans la pièce il redevenait distant.
La fin des vacances arriva et on est tous rentré chez nous comme si de rien n'étais, je me suis retrouvée toute seule comme une grosse merde, pas un coup de téléphone, pas un mail rien en même temps je m'attendais à quoi il était fiancé. Mais chaque fois qu'on se croise dans des soirées commune il y a toujours ce petit frisson et ce sentiment qui fait que si je ne me controlait pas les choses déraperaient de nouveau. (je déteste quand il s'approche de moi et me murmure des choses à l'oreil alors que maintenant il est marié, il a même eu le culot de m'inviter à son mariage !)

J'ai le mal de vivre en ce moment. J'ai plus goût à rien, même me lever le matin devient un calvaire. J'ai plus envie de voir du monde, je veux rester seule chez moi. Je veux passer mes journées plongées dans le noir à glander.
Je supporte plus toute cette agitation autour de moi ça me rend dingue, je vais péter un calbe, j'ai besoin d'être seule mais comment leur faire comprendre ça sans les blesser.
Ils attendent tous tellement de chose de moi que je ne peux pas leur donner. Je suis à bout de force je sombre petit à petit et je n'ai pas envie de refaire surface.
Je n'ai plus le courage de faire semblant que tout va bien.

En relisant mes anciens post, j'ai l'impression que je passe mon temps à me plaindre que tout va mal pour moi et dans ma vie. Genre Calimero. Oui c'est vrai la vie est injuste et cruelle avec moi en ce moment et je ne suis certainement pas la seule à souffrir, juste la seule à l'écrire. Mais ça me fait du bien d'écrire et de voir comment la situation peut s'améliorer et empirer au fil des jours. Je le fais pour moi, pas pour les autres ou pour les quelques malheureux qui se serait perdu sur le forum. Je m'en fiche d'être lu ou non, d'être comprise.

En écrivant ici, je me vide de tout ce qui me ronge de l'intérieur, qui m'obsède, qui pourris mes journées et mes nuits. C'est libérateur pour moi, une nouvelle version de la pensine si je puis dire (pour ceux qui n'ont pas lu Harry Potter vous ne comprendrez pas la référence mais tant pis, ça n'a pas vraiment d'importance).

Lors de mon dernier message j'avais le mal de vivre, ce n'est pas vraiment passé, mais c'est moins présent en tout cas. j'ai trouvé quelques réponses à des questions que je me suis souvent posées tout au long de cette année. Je suis toujours en train de naviguer entre 2 eaux, mais j'ai quelques projets, j'ai de quoi avoir envie de me lever le matin ou tout du moins j'ai des obligations qui font que je suis obligée de me lever le matin.
Ce n'est pas encore ce que j'imaginais, mais c'est déjà mieux, beaucoup de chose on changé et je pense que ça va continuer.
Bien sur je suis frustrée de ne pas pouvoir reprendre mes études parce que je n'en ai pas les moyens mais j'essaie de grappiller de ci de là des cours, des informations qui feront que je ne serais pas totalement larguée le jour où je pourrais reprendre. Ceux qui peuvent faire des études sans se soucier de l'argent, d'un logement ne savent pas quelle chance ils ont. La seule chose qu'ils ont à faire c'est aller en cours moi ça me manque, même mes cours chiant et mes profs ringard me manquent. Mais pour le moment je peux pas, je dois bosser si je veux remplir mon frigo et garder mon indépendance. Je ne perds pas espoir.

J'ai revu de vieux amis que je n'avais pas vu depuis très longtemps, ça ma fait du bien. Ce retour dans le passé ma rappelé la personne que je suis et celle que je pouvais devenir si je m'en donnais les moyens. J'ai appris quelques choses d'important aussi, il ne faut jamais renoncer à ses rêves, avec le temps, de la patience et du travail ils se réalisent. J'en ai eu la preuve sous les yeux. Vouloir réaliser ses rêves ne veut pas forcément dire que l'on a de grande ambition. Rien 'est impossible à qui le veut vraiment.

Le soleil est revenu j'ai l'impression de revivre.
Bon courage à tous ceux qui en ont besoin.
Profitez bien de vos études pour ceux qui ont la chance de pouvoir en faire.

Après deux mois, de silence radio pour faire le point, réfléchir un peu, voir ce que ma vie à de nouveau.
Après avoir largué quelques boulets en cours de route histoire de voyager plus léger et plus sereinement et de repartir sur des bases plus seine. J'ai pu faire le point sur certaine chose.
Je sais ce que je veux et ce que je ne veux pas ou plus. C'est en de bonne voie.
Heureusement que j'ai réussi à trouver du boulot, cela m'occupe l'esprit et j'ai l'impression d'être utile, de faire enfin quelque chose de mon temps et de ne plus passer mes journées à glander en attendant la providence.
Bien sur ce travail n'est que provisoire et c'est un problème j'espère que cela se concrétisera en quelque chose de plus sérieux et de plus durable dans le temps.
Je déteste ce moment où on est à la merci de son employeur en attendant qu'il veuille bien se décider si oui ou non il veut non embaucher.
C'est déjà dur de garder un boulot mais encore plus d'en retrouver un. Quand on change trop souvent de boulot, les patrons pensent qu'on est des incompétents ou bien qu'on a la bougeotte.
35hr pour un salaire de misère à faire le boulot de 3 personnes mais c'est normal apparemment j'ai juste le droit de fermer ma gueule et de faire mon boulot.
Pour le boulot en ce moment c'est OK.
Quant à mes amis et bien comment dire, rien n'a vraiment changé apparemment, tant qu'ils n'ont pas besoin de moi, ils oublient mon existence et quand ils ont des problèmes je ressurgit dans leur mémoire. Bien sur ce n'est pas le cas pour tous mes amis certain sont toujours fidèles au poste, toujours là quoiqu'il arrive. Ils sont rare et me sont très précieux, je le leur rend bien. Enfin je pense, j'espère tout du moins.
La famille elle à toujours ses vieilles habitudes néfastes mais j'ai finis par m'habituer. Il y a certain ilot de lumière et de soleil dans ma vie que je tente de préserver et d'entretenir malgré eux.
Quant à LUI, il est toujours dans ma tête, c'est quand je pense l'avoir oublié qu'il ressurgit sans prévenir. IL s'impose de plein fouet, aussi vivace que si je l'avais en face de moi. Aussi présent que si il avait élu domicile dans mon salon. Je peux même sentir son parfum. Je n'arrive pas à me le sortir de la tête pourtant il faut après tout le mal qu'il m'a fait. Je ne veux plus que ça recommence. Il faut que je l'oublie. Je dois l'oublier. Je veux l'oublier.

Déjà un mois de passé, c'est fou comme le temps passe vite et comme les journées se ressemblent en ce moment.
Je me sens vidée émotionnellement, j'agis comme un automate sans doute des restes du boulot où je dois dire et faire la même chose au moins 200 fois. Le train train habituel s'est mis en place et occupe tout mon temps, il n'y a plus de place pour l'imprévu ça me manque. J'ai besoin de petit grain de folie dans ma vie pour me sentir exister et vivante. Tout est réglé à la minute près et les jours s'enchaînent avec une rapidité déconcertante. Cette situation me lasse et je n'éprouve plus aucun sentiment. Je m'énerve un peu plus facilement et rapidement qu'avant mais cela reste intérieur, cela ne sort pas je bouillonne mais je n'explose pas.

Mes amis me manquent, je ne les voient plus aussi souvent qu'avant. Comme si le simple que je travaille et que eux soient encore étudiants avait creusé un fossé entre nous, comme si maintenant je n'avais plus le droit de faire partie de leur groupe parce que désormais j'étais dans la vraie vie. Pour eux faire des études c'est être encore entre 2 mondes et ne pas encore faire partie de la vraie vie puisqu'ils ne travaillent pas encore. c'est stupide de penser ça mais on est sur des longueurs d'ondes différentes maintenant et je n'ai pas envie que mes collègues deviennent mes amis. J'ai besoin d'avoir 2 mondes distincts.
Pourquoi est-ce si dur de concilier les 2 ? Je ne pense pas avoir changé depuis que je travail, si ce n'est pas moi qui ai changé ce sont eux sans doute.

Moi, ma vie, mon œuvre ou plutôt mon absence de vie, de talent!
J'ai des idées plein la tête, des rêves plein la tête mais rien ne viens.
En ce moment, j'ai l'impression de patauger totalement. J'erre sur le net à la recherche d'inspiration, d'idée et de courage pour me lancer mais rien ne se passe. Je n'ai pas le déclic, qui ferait que je puisse me lancer.
Partout où je pose les yeux j'ai l'impression que les autres sont bourrés de talent, d'idée et de motivation et moi je me laisse aller. J'ai l'impression d'avoir du plombs dans les chaussures.
Je veux que ça change, je veux que ça change, je veux que les choses bougent, je veux que les choses bougent.
Une question me trotte dans la tête depuis un moment: est-ce que je dois reprendre mes cours par correspondance? J'en ai l'envie mais est-ce que je serais capable de m'y tenir, de faire ça régulièrement ? C'est une somme importante et je ne peux pas prendre cette décision à la légère. Je pourrais demander conseil auprès de ma famille mais je les entends déjà "reprendre les cours mais à quoi ça sert? Avec les diplômes que tu as tu arrives pas à trouver du boulot , alors c'est pas en rajoutant que tu trouveras plus facilement".
Je ne sais pas quoi faire et ça m'énerve, je veux prendre ma vie en main mais j'ai l'impression que l'on ne pas donné toutes les cartes pour que je puisse m'en sortir seule. Je n'ai pas envie de quémander de l'aide et d'être ensuite redevable à quelqu'un.
Je suis perdue

Dans ce monde faut-il devenir un monstre d'égoïsme pour être heureux? C'est la question que je me pose en ce moment et je crois que malheureusement la réponse est OUI.
Les seules personnes que je connaissent et qui sont heureuses ce sont les personnes les plus égoïstes du monde.
Ils ne pensent qu'a eux, tout le temps et ça leur réussi plutôt bien. Ils se servent des autres pour arriver à leur fin que ce soit d'un point de vue professionnel ou bien privé.



Le problème c'est que moi je ne me sens pas capable d'être comme ça. De me servir des autres pour avancer dans la vie j'y arrive, peut-être suis-je un peu trop bonne poire ou un peu trop conne. Je serais sans doute celle qui reste toute sa vie à la même place, dans le même endroit, sans avoir progresser. Mais j'aurais au moins la certitude de n'avoir écrasé et humilié personne, tout du moins je l'espère.
Suis-je condamnée à avoir une vie de merde parce que je refuse de faire souffrir les autres?

C'est dur de devenir un adulte responsable et respectable quand autour de nous il y a beaucoup trop de personne immoral et abjecte.
C'était mon petit coup de gueule de la soirée, dû à une journée de merde, j'aurais pas du observer tout ces gens et les écouter raconter leurs vies. Il faut que j'arrête de réfléchir et pourquoi pas devenir un peu plus nombriliste.