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 L' affaire Lexicon

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AngeGardien
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MessageSujet: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeDim 30 Mar - 20:37

L’affaire Lexicon : WB & J.K. Rowling contre RDR Books - le Dossier


Le Lexicon est la ressource la plus complète sur internet. Tous les détails, toutes les analyses, toutes les chronologies y sont référencées. Au point de recevoir un des prestigieux Fan Site Award décernée par Jo.

Lorsque l’agent de J.-K. Rowling découvre, dans des revues spécialisées, qu’un petit éditeur du Michigan, RDR Books, va publier une encyclopédie Harry Potter tirée du Lexicon, notre feuilleton commence.

Jo, associée à Warner Bross (WB) (ce qui est nécessaire car c’est le détenteur de la licence) attaque RDR Books : JK Rowling et Warner veulent empêcher une version papier du Lexicon.

Peu de temps après, nos confrères du Leaky Cauldron (TLC), réussissent à obtenir plus d’information sur la plainte et obtiennent une première réaction de RDR Books : Détail de la plainte de JK Rowling contre le HP Lexicon.

5 jours plus tard, Steve, administrateur du site internet et auteur du livre en question, sort du silence : Steve sort du silence : la réaction du Lexicon.


JK Rowling et Warner veulent empêcher une version papier du Lexicon



Mercredi, JK Rowling et Warner Bros, détenteur des droits sur Harry Potter, ont lancé une procédure judiciaire contre un petit éditeur indépendant du Michigan. RDR Book doit publier le 28 novembre aux Etats-Unis la version papier en 400 pages du HP Lexicon.

Pour mémoire, le Lexicon, crée par Steve Vander Ark est LA référence sur Harry Potter (la Gazette du Sorcier est partenaire de L’Encyclopédie HP, sa version française). C’est une source revendiquée par notamment par Warner Bros qui a collaboré avec Vander Ark sur le tournage des documentaires moldus Harry Potter.

JK elle-même lui a attribué un Fan Site Award en commentant : « Ce site est tellement bien fait qu’il m’est arrivé, alors que j’écrivais, d’aller le consulter pour vérifier un point au lieu d’aller dans une librairie acheter un exemplaire de Harry Potter (ce qui est toujours un peu gênant). Un site web fait pour les gens à la limite de l’obsession ; je m’y sens comme chez moi... »

Aujourd’hui, la plainte ne concerne pas le site internet mais lui reproche de « régurgiter l’œuvre originale de Mme Rowling avec peu de commentaires additionnels. »

Même si Jo dit adore les sites de fans, elle espère écrire « l’encyclopédie ultime sur Harry Potter, qui comprendra toutes les informations qui n’ont jamais été utilisées dans les livres. » et donner le bénéfice de la vente, comme elle l’a déjà fait par le passé à une œuvre de charité.

« Par conséquent, je ne peux pas approuver un livre d’accompagnement ou une encyclopédie qui cherche à devancer mon livre de référence sur Harry Potter pour le bénéfice des seuls auteurs. Les perdants dans ce cas seraient les œuvres qui en bénéficieront un jour j’espère »

La plainte insiste sur le fait que Jo a maintes fois répété qu’elle souhaitait publier une telle encyclopédie.

Pour sa part, l’éditeur américain, Roger Rapoport il s’agit d’un travail critique qui ne fait pas de concurrence à une encyclopédie qu’écrirait JK Rowling. « Le livre ne fait que promouvoir l’œuvre de JK Rowling et nous avons l’intention de le publier suivant le calendrier pré établi. »

Contre-attaque

Warner a déjà impliqué Steve Vander Ark dans des campagnes marketing auparavant, une interview de lui devrait être inclue dans les bonus du prochain DVD du film 5.

L’éditeur dit avoir récemment contacté Warner au sujet d’une chronologie crée par Vander Ark et qu’ils auraient copié.

« La question de savoir sur la chronologie du DVD a été copiée depuis le site internet ne se pose pas puisqu’il y a les mêmes erreurs typographiques, dit Rapoport. Il est difficile de revendiquer une propriété intellectuelle et d’avoir en même temps volé la même chose. »

Mise à jour de jkrowling.com

Sur son site, Jkrowling parle de la situation : Cela est désormais de notoriété publique, une plainte a été déposée au nom de Warner Bros et au mien contre l’éditeur d’un Lexicon, rédigé par Steve VanderArk. Cette décision a été prise, pour ma part, avec une immense tristesse et déception, et seulement parce que les appels directs à une solution raisonnable ont échoué. Je n’ai jamais pensé, à la lumière de bonnes relations passées - y compris jusqu’à donner un Fan Site Award au Lexicon - que cette situation pourrais jamais se produire.

De ce que j’ai compris, le livre à venir n’est pas une critique ou un commentaire de l’univers d’Harry Potter, qui serait entièrement légitime - ni moi ni personne d’autre relié à Harry Potter a jamais essayé d’empêcher de tels ouvrages d’être publiés. Nous pensons que c’est une version imprimée du site internet, sauf que cette information qui était accessible à tous gratuitement devient une entreprise commerciale.

Ce n’est pas raisonnable, ou légal que quiconque, fan ou pas, prenne le dur travail d’un auteur, réorganise ses personnages et intrigues et le vende pour son bénéfice personnel. Bien que beaucoup affirment aimer le travail de quelqu’un d’autre, il ne leur revient pas de le vendre.



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AngeGardien
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeDim 30 Mar - 20:50

Détail de la plainte de JK Rowling contre le HP Lexicon


The Leaky Cauldron, a réussi à obtenir plus d’informations sur la plainte déposée par JK Rowling et Warner Bros contre RDR Books, éditeur du livre « Harry Potter Lexicon » tiré du site Internet éponyme.
Détails des poursuites, telle qu’obtenue par TLC :

L' affaire Lexicon Puce La plainte énonce que les dommages intérêts versés à JKR ou à WB à la suite des poursuites seront donnés à des oeuvres caritatives.
L' affaire Lexicon Puce Il est dit que Steve Vander Ark a revendiqué des droits sur la série Harry Potter et a menacé de poursuivre WB
L' affaire Lexicon Puce L’objectif est d’arrêter la publication et de récupérer les profits réalisés à cette occasion ou d’obtenir le remboursement des frais de justice.
L' affaire Lexicon Puce La plainte rappelle que quatre lettres ont été envoyées à RDR Books (cf. ci-dessous) à ce sujet avant d’entamer des poursuites.
L' affaire Lexicon Puce Que RDR Books a refusé de remettre une version préliminaire du livre pour qu’il soit passé en revue
L' affaire Lexicon Puce La plainte désigne RDR Books ainsi que 10 personnes inconnues pour le moment, mais qui pourront être révélées par la suite
L' affaire Lexicon Puce En réponse aux contacts pris par les avocats de JKR, RDR Books a envoyé sa propre lettre de mise en demeure à WB au sujet d’une chronologie utilisé dans un DVD Harry Potter et dont l’éditeur affirme qu’il enfreint les droits d’auteur du Lexicon. La plainte dit que c’est « une invention de toutes pièces apparemment destinée à détourner les poursuites des plaignants – mais qui sert à peine à mettre en valeur la nature hypocrite de la conduite de la Défense »


Extraits de la plainte :

L' affaire Lexicon Puce Avant d’entamer des poursuites, les plaignants ont fait tout ce qu’ils ont pu pour engager un réel dialogue avec la Défense et ont été essuyé des rebuffades et été traités rudement. Par exemple, alors qu’il affirmait ne pas avoir la possibilité ou le temps de répondre aux multiples mises en demeure des plaignants à cause d’une tragédie famialiale, la Défense était en Allemagne pour vendre les droits de publication de ce livre qui viole le copyright. Plus encore, la Défense a eu l’audace d’accuser WB de violation des prétendus droits d’auteur de l’auteur du livre contrevenant au sujet d’une chronologie fondée sur les livres Harry Potter - une invention de toutes pièces apparemment destinée à détourner les poursuites des plaignants - mais qui sert à peine à mettre en valeur la nature hypocrite de la conduite de la Défense
L' affaire Lexicon Puce La plainte rappelle qu’il y a « une grande différence entre l’immesurable liberté de discussion des sites de fan dans le contexte de sites gratuits et éphémères et le reconditionnement de ces sites unilatéralement pour une vente dans l’objectif d’engranger de l’argent en profitant des créations de Mme Rowling, en opposition avec ses souhaits et ses droits. »
L' affaire Lexicon Puce JKR a fait « attention à ne pas accorder de license » à « d’autres livres liés ou d’accompagnement » qui régurgitent à peine l’œuvre originale de Mme Rowling sans ajouter d’analyse valable ou de commentaire étudié… d’une part parce qu’elle a déjà écrit et publié ses propres livres parallèles [Le Quidditch à travers les âges et les Animaux fantastiques] et qu’elle envisage de créer un autre livre d’accompagnement. »
L' affaire Lexicon Puce L’agent de JKR, Christopher Little, a découvert l’existence du livre depuis une liste en ligne sur le marché des publications. Le livre et son titre sans ambiguité [disclaimer-less] ont amené JKR et son agence à contacter l’auteur.


Chronologie des évènements précédant le début des poursuites selon les plaignants :

12 Septembre : L’agence Christopher Little a envoyé un courriel à Steve Vander Ark (avec copie conforme à RDR Books) rappelant les plans qu’avait fait JKR d’écrire un livre et une phrase où elle affirmait ne pas souhaiter accorder des permissions à aucune tierce partie. « Implorant M Vander Ark en tant qu’ami et soutien de Mme Rowling et des livres Harry Potter, son agent a demandé à M Vander Ark de renoncer à la publication du livre contrevenant. » Le courriel est resté sans réponse pendant 6 jours.

18 Septembre : Les avocats de JKR et WB ont transféré une lettre à RDR Books et Steve Vander Ark par courriel leur notifiant que le livre enfreindrait les droits d’auteur et citant des cas précédents (Twin Peaks Productions, Inc contre Publications Int’l, Ltd et Castle Rock Entertainment contre Carol Publishing Group ; le premier pour un livre avec des résumés des intrigues de Twin Peaks, le second sur un livre de détails à propos de la série Seinfeld). La lettre demandait que la publication soit interrompue, aux Etats-Unis comme dans tous les autres pays et demandait une liste des éditeurs étrangers pour que les avocats de JKR puisse les contacter directement.

18 Septembre : Steve Vander Ark a réponduà l’agent de JKR par courriel disant qu’il lui « a été demandé de laisser toute correspondance à ce sujet à d’autres ».

19 Septembre : RDR Books a répondu, disant que « [leur] intention était d’étudier minutieusement les différentes éventualités soulevées [par l’agent de JKR] et d’en discuter avec [leur] juristes »

3 octobre : L’avocat de JKR et WB ont écrit de nouveau « après avoir attendu 2 semaines sans avoir reçu aucune réponse substantielle… et prenant en compte les préoccupations de leurs clients et la date de publication à venir. » Roger Rapoport, président de RDR Books, demanda plus de temps, à cause d’un décès au sein de la famille. Temps qui fut accordé par l’avocat de JKR et WB.

11 octobre : L’avocat de JKR et WB a découvert que dans la période qu’il avait demandé de « bonne foi »pour gérer ce décès dans sa famille, il avait envoyé une mise en demeure à WB concernant une chronologie apparaissant sur un des DVD d’Harry Potter, ce qui violait le droit d’auteur du Lexicon. WB a répondu qu’il approfondirait le point. Entre temps, WB a demandé une copie de la version imprimée du site du Lexicon à laquelle RDR Books faisait référence pour permettre une évaluation des revendications. RDR Books répliqua sommairement à la demande raisonnable de WB. La plainte cite : « répondant avec rudesse : ‘Si vous ne savez pas comment imprimer cela [du site du Lexicon], merci de demander à un de vos employés de vous montrer comment faire.’ »

19 Octobre : L’avocat de JKR et WB a écrit une troisième lettre à laquelle RDR a encore répliqué qu’ils répondraient après avoir vérifié les allégations.

23 Octobre : L’agence Christopher Little a appris que RDR avait récemment fait une offre pour les droits de publication du livre en Allemagne à Random House, et à Taïwan à Crown Publishing. « Les plaignants sont devenus de plus en plus préoccupés par le tour pris par les évènements parce qu’il apparaissait que RDR Books essayait avec duplicité de gagner du temps avant de répondre aux demandes abordées par les plaignants, dans le but de promouvoir subrepticement le livre contrevenant aux vues d’une date de publication approchant rapidement. »

24 Octobre : L’avocat de JKR et WB a écrit une quatrième lettre à RDR Books « exprimant ses profondes préoccupations à propos du comportement récent de RDR Books et demandant la confirmation que RDR Books ne publierait par le livre contrevenant avant qu’il tente de résoudre ce problème de bonne foi ». Les avocats ont aussi répété leur demandé d’une copie du livre et ont posé comme date limite le 29 Octobre.

24 Octobre : RDR Books a répondu que les objections « sans recommandé » [unwarranted] n’étaient pas étudiées, et que le livre était une « version imprimée du site du Lexicon qui a été prétendument permis par Mme Rowling et qu’il y avait d’autres guides sur Harry Potter similaire au livre en question sur le marché. » La plainte répond « Alors que Mme Rowling a permis a des sites de fan une certaine liberté d’utilisation des matériaux de ses livres, ces sites sont généralement gratuits pour le public et existent pour aux fans de communiquer plutôt que pour permettre à quelqu’un de transformer cela en une source de profit rapide fondée sur sa propre créativité. Mme Rowling n’a jamais donné la permission à quiconque de publier une « Encyclopédie Harry Potter » [« Harry Potter Lexicon » - le titre du livre NdT] de 400 pages. »

31 Octobre : Des poursuites sont engagées. « Il est clair que RDR Books n’a aucune intention de travailler avec les plaignants pour résoudre ce problème de manière amicale. Les plaignants n’ont alors d’autres choix que celui d’entamer des poursuites ». La plainte énonce aussi que JKR et WB sont préoccupés non seulement parce qu’ils dénoncent une violation du droit d’auteur par le livre et son conflit avec ses propres prévisions d’écriture mais aussi parce que « RDR Books a confirmé […] qu’il n’est pas digne de confiance au sujet d’un des livres d’enfant les plus aimé dans toute l’histoire. »

La plainte cite également une phrase de Steve Vander Ark sur son site qui dit : « Je ne donne pas la permission aux gens de copier mon travail pour leur propre usage. Ce n’est pas seulement illégal parce que tout ce qui est dans le Lexicon est sous copyright, mais c’est aussi franchement mal. Hé, j’ai fait tout le travail, ça m’a pris du temps, ce sont mes capacités et mon talent dans ce domaine qui ont fait du Lexicon ce qu’il est devenu. Personne d’autre n’a le droit d’utiliser mon travail. » La plainte enchaîne « c’est exactement ce que la défense essaie de faire ici avec le travail de Mme Rowling. »

Sans copie du livre, on a dit aux avocats de JKR et WB que le livre sera une version imprimée du Lexicon, qui, maintiennent-ils, viole certainement les droits d’auteurs de JKR. Cela comprend les cartes et les extraits des livres que le Lexicon a sur son site, de même que les listes, faits, emplois du temps scolaires, ingrédients de potion et histoires sur la magie. « Le Lexicon reproduit aussi servilement les paroles de chansons entières, plagie de long passages directement des livres Harry Potter et transcrit les sorts magiques mot pour mot. En plus de copier les faits inventés et le langage des livres, le site du Lexicon contient aussi de nombreuses photos prises de Warner Bros, détenteur des droits des films Harry Potter.

La plainte cite aussi les “longs résumés d’intrigues et les descriptions détaillées » des personnages.

« Ces descriptions, détails sur les personnages, et points de détail sur les intrigues incluent les histoires créées et détenues par Mme Rowling, qui a, seule, le droit de contrôler sa distribution et n’a pas donné de permission à la défense de publier un livre qui se positionne pour récolter des millions de dollar en profitant de la créativité de Mme Rowling. » La plainte persiste à affirmer que le livre va être présenté de manière à tromper les consommateurs, parce qu’il n’y a pas de démenti [disclaimer] dans son titre ou sous-titre et qu’il est présenté comme « la référence la plus complète et étonnante au monde magique de Harry Potter », ce qui « donne l’impression fausse et trompeuse que le livre est un Harry Potter officiel et que Mme Rowling ou Warner Bros l’ont autorisé ou sont associé d’une quelconque manière. »

La plainte dénonce sept infractions :

L' affaire Lexicon Puce violation du copyright
L' affaire Lexicon Puce violation des marques déposées
L' affaire Lexicon Puce concurrence déloyale et fausse provenance
L' affaire Lexicon Puce publicité mensongère
L' affaire Lexicon Puce pratiques déloyales
L' affaire Lexicon Puce concurrence déloyale


L' affaire Lexicon Puce Jugement déclaratoire au regard de la violation du droit d’auteur


La plainte demande au tribunal de reconnaître que :
L' affaire Lexicon Puce RDR Books a enfreint le droit d’auteur et des marques déposées et utilise une couverture, une maquette et des support de publicité trompeurs pour « déterminer à tort l’origine du livre contrevenant, faire de la publicité mensongère sur le livre contrevenant et de la concurrence déloyale aux plaignants ».
L' affaire Lexicon Puce RDR Books et la défense ont eu des pratiques déloyales
L' affaire Lexicon Puce La chronologie de Poudlard inclue dans le DVD ne viole pas le droit d’auteur
L' affaire Lexicon Puce Il y a un risque important que la défense continue de violer les droits d’auteurs à moins d’être stoppé définitivement. La plainte demande aussi
L' affaire Lexicon Puce qu’une injonction permanente de ne pas publier des oeuvres dérivées ou copiées d’Harry Potter soit établie à l’encontre de la défense et des entités associées.
L' affaire Lexicon Puce Un ordre de rappel des livres
L' affaire Lexicon Puce Des dommages intérêts
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeDim 30 Mar - 20:51

Du coté de Christopher Little

L’agence Christopher Little a répondu à quelques questions de TLC :
L' affaire Lexicon Puce la différence entre le site Internet du Lexicon et le livre est que « le site Internet est gratuit pour tous les fans alors que le livre est conçu pour être vendu » et « les autres sites Internet sont dans leur droit tant que le matériel est approprié. »
L' affaire Lexicon Puce Concernant la question de savoir si le Lexicon a des droits du fait de l’usage que JKR en a eu l’usage par le passé, le « Lexicon n’a aucun droit sur Harry Potter ».
L' affaire Lexicon Puce Ils ne peuvent pas faire de commentaires sur la question du chevauchement de l’encyclopédie avec celle prévue par JKR parce qu’ils n’ont pas vu le livre et que c’est pour cela qu’ils souhaitaient avoir une version avant sa publication.


Chez RDR Books

RDR Books a mis à jour son site internet. Quoi d’intéressant ?

On y compte quelques coup de griffe : « Son site internet du même nom attire plus de 25 millions de visiteurs chaque année, au nombre desquels Mme Rowling, ses éditeurs, les réalisateurs des films, ses agents et des lecteurs du monde entier », ou encore « un des plus beau compliments vient du principal plaignant, Warner Bross, qui a pris une chronologie créée par M Vander Ark et protégée par le droit d’auteur et l’a inclut sans sa permission dans les Bonus de 3 DVDs Harry Potter ». Cadeau empoisonné avez-vous dit ?

Ainsi que de grandes envolées lyriques :

« - Est-ce cela touche au 1er Amendement - Oui, ce qui est en jeu ici c’est la détermination de WB (qui possède les marques, mais pas les droits d’auteur, sur les noms des personnages et des lieux) face à la liberté de la presse. »

Mais surtout quelques questions épineuses :

Question - Est-ce que Mme Rowling travaille actuellement à sa propre encyclopédie ?

RDR Books - Dans une récente dépêche Reuters, Mme Rowling a dit qu’elle n’y travaillait pas. Aujourd’hui ce n’est qu’un concept hypothétique. Aucune date de publication n’a été avancée pour un tel livre.

La Gazette - C’est presque vrai, Jo ne la pas commencée, donc aucune date de publication, cependant elle a réaffirmé lors de son tour aux États-Unis (peut-être à l’aune de la procédure qui se préparait d’ailleurs), qu’elle la réaliserait.

Question - Pourquoi WB et JKR visent-ils le Lexicon alors que des douzaines d’autres livres similaires sont sur le marché ?

RDR Books - [...] La procédure judiciaire contre the Harry Potter Lexicon a débuté peu après que nous ayons contacté WB en leur demandant une juste compensation pour leur usage non autorisé du travail protégé de M. Vander Ark. Le début de la procédure a été suivi en moins de 2 heures par une vaste campagne internationale soigneusement orchestrée destinée à tacher la réputation de M Vander Ark et RDR Books

La Gazette - Comme vous avez dû le lire ci-dessus, WB et JKR affirment au contraire que la plainte pour la chronologie a suivi leur premier contact. On peut penser qu’il s’agit d’une interprétation un peu personnelle de la part de RDR Books avec dans l’ordre chronologique : (1) les premiers contacts de WB et JKR - (2) Plainte contre WB - (3) Plainte contre RDR Books. Dans ce cas, personne ne ment, c’est juste une question d’interprétation.

D’autre part, il est possible de douter d’une campagne soigneusement orchestrée dans la mesure où cette action n’est pas pour dorer le blason de JKR, et d’autre part, qu’elle parasite en partie son annonce de mettre un exemplaire des contes de Beedle le Barde aux enchères dans un but caritatif. D’autre part, JKR regrette sincèrement d’être arrivée à cette extrémité sur son site internet.

Restent aussi en suspens quelques interrogations comme par exemple le sens de la réponse de Steve où il dit qu’on lui a demandé de ne pas répondre et de laisser le problème de copyright à d’autres, pourquoi l’éditeur, s’il n’a rien à se reprocher comme le laisse entendre sa persévérance, a refusé d’envoyer une copie à Christopher Little pour qu’il puisse constater par lui même ; ou encore le silence absolu de l’histoire sur le site internet.

Il faut noter aussi que contrairement à ce que laissait entendre les articles publiés, (y compris sur la Gazette), ce n’est pas le site du Lexicon qui est visé dans la phrase « [...]régurgitent à peine l’œuvre originale de Mme Rowling sans ajouter d’analyse valable ou de commentaire étudié… »

Enfin, on peut sincèrement douter, comme l’avance RDR Books, que The HP Lexicon diminuerait d’une quelconque manière les ventes de l’encyclopédie Harry Potter de JKR. Comment Steve pourrait-il imaginer les éléments que Jo n’a jamais publié, mais qui font pourtant partie de l’univers d’Harry Potter .

Évidemment, l’histoire suscite un débat important dans la communauté Pottérienne. Rien que sur TLC, près de 500 commentaires ont été postés en quelques heures.

Les lecteurs sont majoritairement du côté de Jo, même si Steve a tout de même ses partisans. Certains lancent des embargos sur le Lexicon, voire sur TLC (en leur conseillant de ne plus être partenaire). Quelques auteurs donnent une analyse détaillée de la situation juridique, et pourquoi Steve va gagner ou perdre. Un lecteur cite un commentaire de Philippe Pullman qui se dit flatté de la publication d’une encyclopédie du même genre sur la Croisée des Mondes.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeDim 30 Mar - 20:53

Steve sort du silence:


« A propos du livre à venir.

Chers Amis,

Je voudrais remercier chacun d’entre vous pour votre soutien ces derniers jours. Tous ici au Lexicon, bénévoles, regrettons les tensions. Nous avons toujours souhaité travailler avec les éditeurs des romans pour répondre à leurs préoccupations, questions et besoins et nous certainement n’avons pas et n’avons jamais eu l’intention de publier quoi que ce soit qui rivalise avec le talent littéraire de Mme Rowling. Notre travail n’a rien à voir avec la fiction et ne concerne que le travail légitime de critique, d’analyse auquel s’ajoute des considérations éducatives. Il a été largement approuvé et employé par Mme Rowling elle-même.

Mon livre tire son origine des très nombreuses demandes de gens à qui j’ai parlé et qui m’ont demandé s’ils pouvaient obtenir une version papier du Lexicon, et pas une tentative de soutirer de l’argent aux fans. Parce que le matériau du livre n’était pas seulement accepté, mais loué et fréquemment utilisé par chaque entité concernée par la création des livres, jeux et films Harry Potter, je n’ai jamais pensé qu’une version papier pourrait être considérée autrement.

Je souhaite sincèrement que cette question puisse être résolue amicalement et je vous demande patience et compréhension en attendant.


Steve Vander Ark The Harry Potter Lexicon
»
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeDim 30 Mar - 20:56

Première décision de justice

Le 8 novembre, la justice demande à RDR de fournir un exemplaire du livre aux avocats de Jo, qui poursuivent leur action. La publication du livre est de même suspendu jusqu’au 6 Février 2008 (ce délai sera prolongé).

Jo s’exprime sur son site : « [...]Empêcher cette publication dans l’état actuel des choses ne me procure aucun plaisir. Au contraire, je suis extrêmement déçue que cette affaire ait due être soumise à un tribunal. En dépit de demandes répétées, la maison d’édition en question a refusé ne serait-ce que d’envisager d’apporter des modifications à cet ouvrage afin qu’il ne porte pas atteinte à mes droits.[...] »

Sur leur site, RDR revendique l’idée du délai, même si les faits indiquent plutôt le contraire. Par ailleurs, le juge les enjoint de cesser toute publicité, notamment sur amazon.

Steve conclut ce premier épisode désabusé : « C’est difficile de savoir quoi écrire. Notamment parce que tout ce que j’écris ces jours-ci - tout ce que j’ai écrit ou dit depuis le début en réalité - est disséqué et analysé pour me faire passer pour un fou, un menteur ou un pauvre type prétentieux (ce texte va y contribuer, j’en suis sûr). Les gens qui me connaissent ou qui ont parlé avec moi savent que ce n’est pas le cas. De ce que j’ai lu sur internet, les fans ont décidé soit que je voulais m’enrichir indûment, soit que je n’avais aucun respect pour Jo. Certains ont, sur la lancée de WB estimé que j’avais pris des travaux qu’ils avaient gracieusement publiés sur le Lexicon pour les mettre dans leur livre sans leur permission. D’autres ont abouti à la conclusion que j’avais ignoré les demandes de ne pas créer un livre du Lexicon. C’est juste que ce n’est pas mon genre. Je ne ferais pas quelque chose comme cela. La question que l’on me pose sans cesse, est si j’ai jamais rencontré Jo ou parlé avec elle. La réponse est non. Je l’ai toujours souhaitée, mais elle ne s’est jamais réalisée. J’ai cette espérance folle que l’on pourrait s’asseoir tous les deux et en parler pour résoudre cet incident misérable et aller de l’avant. Nous pourrions enfin revenir à ce qui nous unit et apprécier Harry Potter ensemble. »

Le 26 Novembre, Jo rassure les fans : elle n’a pas l’intention de poursuivre les auteurs de potterfictions, tant qu’elle ne sont pas vendues.

Le 4 décembre, le Fair Use Project de l’université de Stanford estime que le livre est légal et décide d’aider RDR Books.

C’est officiel : J.K. Rowling autorise (et aime) les potterfictions

26 novembre 2007

Une rumeur courait selon laquelle J.K. Rowling comptait poursuivre en justice les auteurs de potterfictions, les textes écrits par des fans reprenant les personnages de la saga Harry Potter. Les avocats de l’écrivain ont déclaré qu’elle n’en avait pas l’intention, et qu’elle était heureuse que des potterfictions soient publiées sur Internet - tant qu’elles sont exemptes de racisme et de pornographie et qu’elles ne sont pas vendues.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeDim 30 Mar - 21:01

Les Conclusions



Le 15 janvier 2007, les avocats des plaignants déposent leurs conclusions : JKR/WB c. Lexicon : les conclusions des plaignants.

Début Février, RDR Books demande l’intégralité des notes de J.K.Rowling pour pouvoir estimer dans quelle mesure elle a affirmé vouloir rédiger sa propre encyclopédie, mais aussi pour savoir quel était son avancement dans son projet pour pouvoir évaluer, le cas échéant à quel point le Lexicon pourrait concurrencer son livre.

Les avocats de JKR/WB répondent que Jo avait des notes pour chacun des 7 livres, et qu’en plus que ses éditeurs américains et anglais avait réaliser une compilation des données qui représente 4 volumes chez Bloomsbury, en faisant un "bible" de l’univers de Harry Potter bien plus exhaustive (en dehors d’elle-même) que n’importe quelle source extérieure (le Lexicon y compris).

Le juge rejette la demande des notes, mais accepte la requête de RDR Books qui souhaite connaître toutes les déclarations publiques de J.K Rowling concernant son projet d’encyclopédie.

Le 8 Février RDR Books dépose ses conclusions : JKR/WB c. Lexicon : les conclusions de la défense

Dans les mêmes temps, deux articles assez critiques sont postés dans le New York Times et dans le blog juridique du Wall Street Journal. Dans un fanzine britannique, Steve s’exprime :

« Une part du problème vient de la supposition que font certains que Rowling a le droit de contrôler absolument tout ce qu’elle a écrit à propos du monde d’Harry Potter. C’est une prise de pouvoir assez important de sa part, et, de ce que je peux en dire, illégale. »

Le 27 Février, JKR/WB déposent leur réponse aux conclusions de RDR Books.



La déposition de J.K. Rowling a été traduite en français.

Le 18 mars, Steve accorde une interview a un site espagnol où il annonce 2 autres livres à paraître et renouvelle son admiration envers J.K. Rowling.

Au dernières nouvelles l’audience est prévue pour le 14 avril et J.K. Rowling devrait compraître.



Voici les conclusions qu’on remis les avocats de Rowling et Warner Bross dans un dossier de plus de 1.100 pages.



Cependant, on note cependant dans les pièces versées au dossier un échange de courriel entre Steve & une employée de l’agence Christopher Little, en charge des droits de Harry Potter, qui montre que Steve était au courant du projet de Jo de faire une encyclopédie - et accessoirement qu’il postulait pour un poste. Pour continuer avec la délicatesse et l’élégance qui caractérise ce dossier, WB cite aussi un courriel de Steve à 2 fans où il explique qu’il n’a pas le droit de publier le Lexicon en livre car les droits appartiennent à J.-K. Rowling.

Un examen plus approfondi, fait apparaître quelques points intéressants :

L' affaire Lexicon Puce Le contrat de Steve avec RDR Books a une clause inédite : l’éditeur prend la responsabilité des violations de copyright revendiquées par J.-K. Rowling (mais pas des autres), alors que normalement c’est une des responsabilités de l’auteur. Il « tente aussi de cacher les violations du droit d’auteur en insistant sur le fait que les éditeurs étrangers ne doivent pas montrer ou parler du livre avec les éditeurs de Harry Potter ».

L' affaire Lexicon Puce Le contrat stipule aussi que Steve reçoit 50% (soit 4 fois le montant normal) des ventes des livres réalisée via le Lexicon ou les sites du Floo Network.

L' affaire Lexicon Puce WB demande à ce qu’un jugement soit rendu quant au litige de la chronologie de Poudlard cité dans le DVD.

L' affaire Lexicon Puce Le contrat avec RDR a été signé le 23 août 2007 pour une remise du manuscrit le 1er Septembre.

L' affaire Lexicon Puce Le nom de J.K.Rowling est utilisé sur la couverture ainsi que dans la campagne de promotion.

L' affaire Lexicon Puce La marge de manœuvre vis à vis du copyright donnée par JKR/WB est destinée à permettre aux fans des sites gratuits . Le lexicon franchit la limite et devient commercial. Cependant les avocats notent que certains sites affichent des publicités, mais qu’elle sont généralement minimales (type Google) et les aident à couvrir une partie des frais d’hébergement.

L' affaire Lexicon Puce RDR a ordonné aux éditeurs étrangers de ne pas évoquer le livre avec aucun des éditeurs de JKR (preuve inclue dans le dossier).

L' affaire Lexicon Puce Jeri Johnson, doyen de l’Exeter College (Université d’Oxford) affirme que le Lexicon n’est pas une oeuvre académique car « il manque une quelconque originalité ou inventivité et ne contribue pas non plus d’aucune manière à la création, au développement ou au maintien de l’infrastructure du langage ou de la discipline que constitue Harry Potter qui est nécessaire pour avoir la qualité d’oeuvre académique. Il n’y a aucune information contenue dans le Lexicon qui soit le travail original de son auteur ou qui soit dérivé d’une source autre que les livres ou paroles de J.K.Rowling. M. Vander Ark n’ajoute aucune analyse qui lui soit propre et n’aborde aucun débat sur les thèmes, métaphores ou techniques littéraires de la série. Le Lexicon reste coi sur la logique des appellations ou de l’étymologie. Son principe d’organisation est alphabétique, et ne comporte aucune sélection puisqu’il contient tout et n’importe quoi. En un mot, le Lexicon n’ajoute rien de nouveau à la connaissance des livres d’Harry Potter. »

L' affaire Lexicon Puce William Landes, Professeur à la Faculté de droit et d’économie de Chicago affirme que le livre ne répondait pas au critère du Fair Use, et donc, d’un point de vue économique, il causait un manque à gagner (droits de licence) pour J.K. Rowling et créerait un précédent qui serait amené à se reproduire.

L' affaire Lexicon Puce Diana Birchall, lectrice chez WB note que le Lexicon réordonne simplement l’histoire d’Harry Potter sans y ajouter une source tierce. L’acception Harry Potter fait 10 page et resort l’histoire entière, quasiment uniquement sur des citations et des paraphrases.

L' affaire Lexicon Puce Melanie Bradley, conseil au service juridique de WB note que les parties qui n’enfreignaient pas le copyright de J.K.Rowling ne sont pas dans le livre de même que l’organisation par thème a été abandonnée. De plus qu’elle revient sur la volonté de Steve de réclamer un copyright auquel il n’a pas droit et revient une fois de plus sur la chronologie de l’histoire de Poudlard inclue dans le DVD. Selon elle, Le Lexicon n’a aucun droit sur cette chronologie, et quand bien même il en aurait, la chronologie ne serait pas un plagiat.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeDim 30 Mar - 21:08

RDR Books a rendu ses conclusions le 8 février dans le procès qui l’oppose a Warner Bross et J.K. Rowling. Elles contiennent en tout des déclarations de 6 personnes et plusieurs centaines de pages d’annexe, dont la plupart sont des copies de livres (y compris le Lexicon dans sa quasi intégralité).

Le 27 Février, JKR/WB vont déposer leurs dernières conclusions et un audience est prévue le 13 mars.

L' affaire Lexicon Puce J.K. Rowling "semble revendiquer le monopole du droits de publication d’un quelconque guide littéraire de référence, ou de recherches qui ne soit pas académique, lié a sa propre œuvre". C’est un droit "qui n’a jamais été reconnu par aucune cours" et qui, s’il était accepté "éliminerait le genre entier des suppléments littéraires" de même qu’il menacerait "les encyclopédies, les glossaires, les index et les autres outils qui fournissent une information utile sur les droits du copyright". Les droits de JKR "ne vont pas jusque la, tout simplement". Elle n’a, de plus, pas montré que ce guide soit une menace réelle pour elle.

L' affaire Lexicon Puce Après une présentation globale du Lexicon, la genèse du livre est abordée : Roger Rappoport, l’éditeur est entré en contact avec Steve Vander Ark après avoir lu un article sur lui. Steve a été intéressé par la publication d’un livre tiré du site et Rappoport lui a dit qu’il pensait qu’un classement alphabétique semblait la meilleure solution.

L' affaire Lexicon Puce Rappel bref de l’historique de la procédure : "Peu après que RDR Books ait annoncé son intention de publier le Lexicon, les Plaignants on lancé leur action". TLC note judicieusement qu’ils ne font pas mention des lettres d’injonction dont JKR/WB ont parlé.

L' affaire Lexicon Puce Le document indique qu’il est bien trop tard pour que JKR soit la première a publier un livre d’accompagnement, "vu que près de 200, selon eux ont déjà été publiés. "dont la plupart utilisent un classement alphabétique". Le document ne recense pas les 200 titres.

L' affaire Lexicon Puce Le Professeur Janet Sorensen appuie RDR. Pour elle, "Les encyclopédies comme celle-ci on une place importante et distincte dans le monde de la littérature. Elles organisent une somme gigantesque d’information sous une forme concise et lisible et fournissent un supplément significatif d’analyses originales et de commentaire." HPL prend ses informations d’une accumulation minutieuses d’interview et de citations de Mme Rowling. « Cela aide les lecteurs à recréer mentalement l’univers d’Harry Potter dans leur esprit, à comprendre les riches allusions au monde dans lequel nous vivons et il encourage les lecteurs à imaginer un univers qui va plus loin que celui décrit dans les livres ».

L' affaire Lexicon Puce Il est dit que HPL est “en évolution permanente” et que c’est un exemple d’un oeuvre qui “a toujours été construite dans le respect du Fair Use”.

Les conclusions de RDR Books mettent en valeur les faits suivants :
L' affaire Lexicon Puce JKR/WB n’ont jamais apporté de preuve de violation du droit d’auteur : « Le Lexicon ne reproduit pas les Harry Potter (aucun d’entre eux) dans le premier sens du terme » et rappelle que les travaux dérivés sont des « traductions, arrangements musicaux, transposition au théâtre, au cinéma, en version audio, en reproduction artistique ou n’importe quelle forme dans lequel une œuvre peut être reformatée, transformée ou adaptée ». Le Lexicon n’entre dans aucune de ces catégories parce que le « guide de référence » n’en fait pas partie, et que de toute manière, le Lexicon ne correspond à aucune de ces descriptions.


L' affaire Lexicon Puce Le Lexicon est un travail parallèle dont l’objectif est d’expliquer, de commenter et de faciliter l’usage d’Harry Potter.

L' affaire Lexicon Puce Même si c’était une reproduction ou un travail dérivé, JKR/WB devrait mettre en évidence un ressemblance substancielle entre le Lexicon et les Harry Potter.

L' affaire Lexicon Puce Le Lexicon est protégé par le Fair Use car c’est un “outil de référence utile qui aide les lecteurs a avoir un meilleur accès, compréhension et appréciation des Harry Potter ». En effet, le document insiste sur le fait que le Fair Use n’est pas une minuscule exception, mais une partie importante du Copyright Act qui prend en compte le besoin de « permettre aux autres de créer » à partir de matériaux protégés. Le Fair Use est pour eux un garde-fou issu du 1er amendement qui évite que les lois sur le droit d’auteur brident la liberté d’expression.

L' affaire Lexicon Puce Le Fair Use est régit par 4 facteurs non-exclusifs :

a) « Le but et le type d’usage », càd si la nature de l’œuvre est « transformatrice ». Le document définit une œuvre transformatrice comme une œuvre qui « ajoute quelque chose de nouveau, avec un autre objectif ou un différent type, altérant par la même occasion l’original par une nouvelle expression, signification ou message » en citant Campbell et une jurisprudence d’un procès contre Amazon qui impliquait la possibilité pour le moteur de recherche de produire une image miniature.

Or, une “relecture attentive du Lexicon rélève des altérations et des transformations significatives qui ajoutent une valeur ajoutée en compréhension et en pertinence à l’œuvre originale » la transformation consiste en la réorganisation des éléments de Harry Potter.

Le document met en valeur le fait qu’il y a un ajout significatif de commentaires et d’analyses, en citant les entrées sur Neville et Luna, parlant de courage et de leadership ou les observations de Luna sur as nature, les décodages géographiques et historiques et révèle une myriade d’erreurs et d’incohérences à l’intérieur des Harry Potter. Citant l’apparition de Marcus Flint en tant que 7e année alors qu’il était déjà diplômé. (TLC note cependant que la découverte ne provient pas du HPL et qu’elle est largement répandue, fréquemment citée par des fans ; sa première apparition date de l’année 2000 sur la liste HP for Grown Ups par une Stephanie.)

N’importe quelle « lecture non biaisée » montre clairement la valeur transformatrice et la tentative de comparer le HPL au cas du livre des anecdotes de Seinfeld n’est pas justifié parce que par essence, un livre d’anecdotes est différent d’un guide de référence.

Le document compare le Lexicon au Guide du collectionneur des bébés Beanies qui lui aussi a fait l’objet d’un procès.

b) “Nature d’une oeuvre copyrightée” : le document affirme, encore, que le Lexicon aide les lecteurs à avoir un meilleur “accès, comréhension et appréciation » des Harry Potter.

c) De la quantité de l’œuvre réutilisée : ce facteur témoigne de la portion de travail original réutilisée dans le livre mis en accusation. Le document dit que cela dépend « dans quelle mesure la copie est raisonnable en prenant en compte son objectif », citant le besoin d’un moteur de recherche de produire une image, et le Guide du collectionneur des bébés Beanies de reproduire des images des objets. Il ajoute que JKR/WB ont ignoré l’objectif du Lexicon lorsqu’ils ont affirmé qu’il réutilise trop de matériel des livres originaux. Le document insiste sur le fait que le Lexicon n’emprunte pas l’intégralité de l’intrigue, ni le rythme, les description ou la structure du roman mais seulement des de « courtes citations » et « pas plus qu’il ne soit nécessaire au regard du but poursuivi ».

d) De l’effet de marché : Citant Bill Graham dans le cas MCA Inc, c/ Wilson, le document dit que cela dépend d’un part « du bénéfice que le public en retirera si l’usage est permis » contre d’autre part « le gain personnel que le détenteur du copyright recevra si l’usage est interdit ». De là, il est incontestable que le Lexicon donne une « valeur ajoutée substantielle », citant l’usage qu’on fait JKR et WB du site internet. De plus, JKR/WB n’a pas explicitement dit que le Lexicon pourrait être acheté en lieu et place d’un des 7 livres d’Harry Potter ou d’un des films, il n’y a pas lieu de considérer l’hypothèse d’une baisse des ventes de ces produits. En outre, les travaux dérivés sont « éligibles à la protection du Fair Use ». Enfin, c’est à JKR de prouver que le Lexicon pourrait directement concurrencer le guide qu’elle veut publier. Le document ajoute que JK Rowling ne suggère même pas que quiconque pourrait acheter le Lexicon au lieu de son guide.

Le fait que le contenu du Lexicon, gratuitement disponible en ligne, n’ait causé jusqu’à présent aucun tort aux ventes signifie qu’il peut désormais être imprimé et vendu sans dommage.

“Si et quand Mme Rowling décidera de publier un guide de référence, celui-ci sera indiscutablement unique » dit le document, citant l’interview accordée à TLC par JKR en Décembre 2007. Il insiste notamment sur le fait que JKR a anticipé un délai de 10 ans avant publication et que sa mise en page idéale serait des pages en regard avec à gauche des backstory et des détails supplémentaires et à droite des informations inédites. Le document occulte le passage où JKR dit que ce sera le guide ultime avec toutes les informations possibles et inimaginables sur Harry Potter pour ne retenir que le fait que le guide contiendra des éléments qui ne sont pas dans le livre.

L' affaire Lexicon Puce Il n’y a pas de mauvaise volonté de la part de RDR Books ou de Steve Vander Ark. Il disqualifie le coup de poignard que constitue le courriel dans lequel Steve que faire du Lexicon un livre imprimé serait illégal et contre les souhaits de Jo en disant : « Vander Ark est un profane et pas un juriste et son appréciation sur le statut légal du Lexicon (qui a changé depuis) n’est pas à prendre en compte ».

L' affaire Lexicon Puce La citation litigieuse (de mémoire : “Le guide ultime sur Harry Potter”) qui était sur le site internet a été retiré de la couverture, sans préciser que cela a été fait après avoir été réclamé par JKR/WB. Le document ajoute cependant que quand bien même la citation litigieuse était restée, elle ne constituait pas un risque d’erreur pour qui que ce soit. L’étude d’un consusltant indépendant montrant qu’entre 38 et 55% d’un échantillon auquel a été montré la couverture, avancée par les plaignants n’est pas valable parce qu’il a été expressément demandé aux testeurs de ne pas prendre en compte l’avertissement [« disclaimer »] qui était en dessous.

Les plaignants ne se sont pas donnés la peine de d’expliciter le dommage irréparable qui leur serait causé.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeDim 30 Mar - 21:08

On y trouve aussi :

Une déclaration de Steve Vander Ark : a) Approximativement 10% du contenu du livre Lexicon provient du site internet original. Le reste provient d’ajouts faits au site depuis 2000.

b) Personne n’a jamais envoyé de lettre d’injonction concernant le contenu en ligne.

c) L’équipe a compilé un index alphabétique en 2005.

d) Son objectif jusqu’à présent a toujours été de faire “une encyclopédie complète, une source unique où l’on puisse trouver des descriptions et des définitions de tous les personnages, lieux, sorts, créatures et objets du monde d’Harry Potter.”

e) Steve évalue ses contributions à environ 60% des entrées, les 40% restants proviennent de l’équipe et de contributeurs externes ainsi que “des fans dont les commentaires ou les courriels on été d’une aide précieuse”.

f) Lorsqu’il a réalisé le site internet, il a utilisé autant les outils de recherche dans les contes et mythes que les livres Harry Potter.

g) Son seul revenu provient “de publicités limitées sur le iste. Il y a 3 ans, j’ai accepté des annonces d’Amazon en échange d’un paiement mensuel de 15$ par mois, J’ai accepté des annonces de Google il y a 18 mois. Elles me rapportent approximativement 100 $ par mois. Ensemble ces revenus ont permis de couvrir les frais d’hébergement du site.”. [Melissa de TLC ajoute alors que depuis que le lexicon a son propre nom de domaine, TLC héberge gracieusement le Lexicon.]

h) Le site a approximativement 350.000 affichages de son index et 1,5 millions sur l’intégralité du site (à peu près le double de la Gazette pour avoir un ordre d’idée).

I) “A partir de 2003, j’ai commencé à recevoir des demandes régulières en provenance de fans qui souhaitaient avoir une version papier du Lexicon – preuve d’une demande établie. Parallèlement, nombre de gens m’ont proposé d’utiliser le matériau du Lexicon pour en faire une encyclopédie imprimée. Très longtemps, j’ai décliné ces propositions... 2 raisons à cela. Premièrement, jusqu’à l’été 2007, Mme Rowling n’avait pas pas terminé la série des Harry Potter, par conséquent, un encyclopédie publiée avant cette date aurait été incomplète. D’autre part, jusqu’en août 2007, j’ai toujours cru qu’une encyclopédie, sous la forme d’un livre, serait une violation du copyright. C’était une présomption de ma part, alors que je n’avais aucune connaissance en la matière.”

j) “Avant ma visite à Londres en juillet 2007, j’ai demandé un entretien de 15 minutes avec l’Agence [Christopher Little] pour discuter à la fois d’un visa de travail dont j’avais besoin ainsi que de la possibilité d’utiliser des matériaux du Lexicon pour en faire un livre. Ils m’ont répondu qu’ils n’avaient pas de temps à m’accorder. [TLC note qu’il n’y a aucun document en annexe qui le prouve, à mois qu’il ne fasse référence à l’échange de courriels cité dans les conclusions de JKR/WB, qui ne mentionne pas sa volonté de publier le Lexicon sous la forme d’un livre.] Je n’ai pas préparé une publication outre mesure jsuqu’à ce que Roger Rapoport de RDR Books me contacte.”

k) Roger Rappoport a dit à Vander Ark avoir consulté un expert sur la question qui a affirmé q’une publication serait légale. Steve a demandé que RDR Book prenne sur elle la responsabilité d’éventuelles poursuites.

l) Le travail sur le livre a débuté le 20 août 2007 et s’est achevé le 15 Septembre. Le livre contient la moitié du site.

m) Le livre est plus petit que le site en raison d’un problème de place. “Les entrées du livres sont généralement des condensés des entrées du site.”

n) “Il est vrai que parfois le livre emploie des morceaux, voire des phrases entières, qui sont similaires à des morceaux ou des phrases des livres... Dans ces cas, la ressemblance était inévitable.”

o) “Durant ces dernières années, j’ai été largement reconnu en tant qu’expert sur le monde d’Harry Potter. J’ai été interviewé à propos de divers sujets ayant trait à Harry Potter par le School Library Journal, Time magazine, the BBC, the New York Times, the Detroit Free Press… et quelques autres publications dont je ne me souviens plus le nom.”

p) Vander Ark raconte que David Heyman, producteur des Harry Potter, lui a affirmé que les réalisateurs utilisaient le site du Lexicon presque tous les jours. On suppose que que cela a été dit pendant une session de visite des décors de l’Ordre du Phénix instaurée pour les fans.

q) Le studio Electronic Arts a, selon la déclarations des impressions d’écran du Guide du Lecteur affiché au murs. [Lors de notre visite dans les studios d’EA, je ne me souviens pas avoir vu de telles affiches. Cependant, le studio venait de déménager et il est fort possible qu’ils n’aient pas eu besoin de les réafficher à ce stade de la conception. Nd D-Diggle]

r) Après la sortie du livre 6, Cheryl Klein de Scholastic a envoyé à Steve une lettre de remerciement au nom de l’équipe (ajoutée en annexe). Il y est écrit : “Steve Vander Ark pour le HP Lexicon : Cher Steve et toute l’équipe du Lexicon – Au nom de toute l’équipe ayant travaillé pour l’édition du Prince de Sang-Mêlé, Je voudrais vous remercier pour la fantastique ressource que constitue le Lexicon pour les fans, étudiants et bien entendu les éditeurs et imprimeurs des livres de la série des Harry Potter. Nous nous sommes reportés au Lexicon un nombre incalculable de fois pour vérifier des faits, des chronologies ou obtenir un chapitre ou une référence dans le livre pour un évènement particulier... Nous sommes tous des fans de HP nous-même, mais vous avez rendu notre travail tellement plus simple grâce à l’encyclopédie Harry Potter tout-en-un que le site offre. Merci d’accepter ceci comme une marque d’admiration et de reconnaissance. Encore uns fois, merci pour tout – Meilleures salutations, Cheryl Klein.”

s) L’unique objectif du Lexicon, que ce soit en livre ou en film, est selon Vander Ark “pour encourager les fans à s’intéresser aux livres Harry Potter et de leur servir de référence. Le livre le Lexicon ne peut être une réussite commerciale si les livres Harry Potter n’en sont pas une.... Je crois sincèrement que les fans d’Harry Potter achèteront une oeuvre similaire écrite par Mme Rowling, même s’ils ont acheté une copie du Lexicon parce que les fans lui sont extrêmenent loyaux et voudront toujours lire ce qu’elle a écrit.”

t) Il juge que de nombreuses déclarations de JKR/WB sont erronées et ajoute que les livres qu’ils recensent ont été “soigneusement sélectionnés pour exclure” ceux qui sont similaires au Lexicon. De plus, il affirme que Neil Blair n’a jamais demandé à Vander Ark qu’il retire n’importe quel matériel qui fait désormais partie du livre et estime que c’est aussi valable pour un livre à but lucratif. L’affirmation de Diana Birchall selon laquelle aucune source autre que les Harry Potter aurait été utilisée est incorrecte et il donne quelques exemples. Il va jusqu’à citer des exemples de ce qu’il juge être des analyses.

u) “Les fans de Harry Potter, et Mme Rowling en dernier ressort, ne pourront que tirer des avantages de la publication de ce livre.”
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeDim 30 Mar - 21:11

Déposition de J.K. Rowling

[...] Je suis profondément troublée par l’interprétation qui est faite de mes efforts pour protéger et préserver les copyright qui m’ont été accordés sur les livres Harry Potter et je me sens trahie par Steven Vander Ark, en tant que personne qui se considère comme un fan.

Je suis particulièrement concernée par le fait que RDR Books continue de considèrer que le fait que l’accueil favorable que je fais aux sites gratuits fait par des fans justifie d’une quelconque manière sa volonté de publier dans un but lucratif un Harry Potter « lexicon » non-autorisé qui est contraire à mes intentions déclarée de publier ma propre et définitive encyclopédie. Une telle position pénalise les détenteurs de copyright qui, comme moi, encouragent et soutiennent les activitées de leurs communautées de fan respectives. Si la position de RDR est acceptée, cela aura indiscutablement un impact négatif significatif sur la liberté qui est laissée aux véritables fans sur internet. Partout, les auteurs sont forcés de protéger leurs créations avec bien plus de rigueur, ce qui pourrait les amener à refuser à des fans bien intentionnés le droit de continuer leurs activitées créatives légitimes.

Selon moi, 99% des fans de Harry Potter agissent sans penser à mal [de bonne foi, NdT], et comme j’ai d’excellentes relations avec de nombreux membres de la communauté, je suis anéantie à l’idée d’une possible altération si grave des relations auteur-fan. Je continue à croire que les communautés de fans sur internet ont été une expérience magnifique pour des milliers de gens, moi incluse ; que, en plus d’être un gigantesque club de lecture mondial, cela a engendré une explosion de créativité et d’échanges enraciné dans un monde où nous voudrions tous habiter.

Comme indiqué dans ma déclaration précédente, J’ai dit dans mon site, dans de nombreuses interviews accordées à la presse, et en d’autres endroits encore que j’avais l’intention de publier un guide définitif de toutes les créatures, personnages, lieux et autres éléments du monde de Harry Potter. Comme je l’ai fait avec les deux livres d’accompagnement [Le Quidditch à travers les âges et Les Animaux fantastiques, NdT], j’ai l’intention de donner les revenus générés par ces droits d’auteur à une oeuvre caritative. Les lexiques de Bloomsbury et de Scholastic me seront accessible quand j’écrirai ma propre encyclopédie. En fait, la version de Bloomsbury m’a déjà été transmise à ma demande puisque je suis actuellement en train d’assembler et d’organiser les matériaux à partir desquels je vais travailler. Cela signifie naturellement que mon encyclopédie contiendra toutes les informations contenues dans les livres déjà publiés. Suggérer que je pourrais omettre de mon encyclopédie des informations déjà disponibles dans les romans ne peut que venir d’une mauvaise interprétation volontaire de citations choisies.

Il est de notoriété dans la communauté des fans depuis des années que je souhaite écrire ma propre encyclopédie. M Vander Ark, en tant que membre de cette communauté, a depuis longtemps connu mes intentions comme il est démontré dans les pièces à conviction annexées aux déclarations de Neil Blai et Cheryl Klein déjà remis. Je trouve extrêmenent décourageant qu’en dépit de la connaissance qu’il avait de mes projets, M Vander Ark souhaite continuer la publication de son Harry Potter « lexicon ».

En dépit du fait que j’ai affirmé à plusieurs reprises que je souhaitais écrire cette encyclopédie, et le fait que j’aie déjà commencé le travail préliminaire, M Vander Ark et RDR suggèrent que je devrais donner une échéance pour prouver ma sincérité. Considérant que j’ai déjà promis, et sorti sept livres Harry Potter, plus deux livres supplémentaires pour des oeuvres caritatives, je ne pense pas qu’une personne raisonnable se poserait la question de ma bonne foi. J’ai pleinement l’intention de publier cette encyclopédie, cependant, après 10 ans de dates limites de remise de manuscrit, couplée à une pression intense des médias et des fans, plus l’attention que demande une jeune famille, je ne suis pas prête à m’engager à une contrainte de temps, 7 mois à peine après avoir publié mon dernier livre. Je ne crois pas être obligée à faire un tel engagement ou courir le risque de perdre le droit de créer ma propre encyclopédie de manière exclusive. Je pensais que cela faisait partie de mes droits, en tant qu’auteur et détenteur du copyright. J’ai aussi l’impression persistente que RDR tente d’interférer avec mon processus créatif en arguant de manière répétée qu’une chronologie pour la publication de mon encyclopédie est nécessaire pour prouver que je souhaite réellement la publier. Je ne suis pas une personne qui prend des engagements à la légère, particulièrement lorsqu’il s’agit d’engagements qui créent en définitive un attente de mes fans.

La supposition selon laquelle les fans de Harry Potter peuvent simplement acheter les deux encyclopédies est présomptueuse et manque de sensibilité. Présomptueuse parce qu’elle assume que tout le monde souhaite avoir deux encyclopédies Harry Potter et manque de sensibilité en assumant que ceux qui le souhaiteraient pourraient se le permettre. Bien qu’Harry Potter soit désormais un succès, il provient d’une époque où j’étais loin d’être financièrement à l’aise. Même si je suis extrêmenent fortunée à présent, le fait d’avoir vécu des périodes de ma vie où je me souciais de savoir si j’aurais assez d’argent pour vêtir et nourrir ma fille me pousse à prendre en compte les nombreuses familles qui n’ont pas l’argent pour acheter tous les livres qu’ils souhaiteraient.

Il me semble clair qye RDR et M Vander Ark ont soit déformé mes dires, soit sorti des citations hors de leur contexte. Par exemple, dans la déclaration de Shawn Malhotra, il prend une boutade que retranscrite d’une interview accordée au PotterCast où je disais prendre 10 ans pour faire l’encyclopédie Harry Potter, et considère que je reconnais publiquement que je « ne pense pas achever l’écriture [de l’encyclopédie Harry Potter] avant les 10 prochaines années ». Ma parole a clairement été déformée et sortie de son contexte. M Malhotra ne mentionne que plus tard au passage le reste de mes déclarations où j’explique que j’ai la ferme intention de faire cette encyclopédie, que j’ai mes notes prêtes et que j’ai juste besoin de commencer à travailler dessus.

De plus, M Malholtra conclut à partir de certains de mes commentaires où je parlais d’inclure des notes éparses et des approfondissements sur les histoires de personnages comme une évidence de ce que je n’avais pas l’intention d’inclure des informations qui sont déjà dans les romans Harry Potter. Informations sans lesquelles, selon moi, l’encyclopédie Harry Potter ne serait pas le guide de référence absolu que j’ai l’intention de faire. En réalité, tout de suite après dans l’interview, j’ai affirmé que je voulais tout inclure dans le guide d’accompagnement et faire « le guide de référence absolu. » Comme dit précédemment, mon encyclopédie incluera des matériaux tirés des romans.

Un autre exemple avec le Fan Site Award – que j’ai institué pour récompenser les sites de fans d’Harry Potter, dont la plupart sont clairement tenu par de vrais enthousiastes (certains très jeunes), et qui ont y investi beaucoup de temps et d’énergie.

Quand j’ai descerné le Fan Site Award au site du Lexicon, il ne m’est jamais venu à l’idée que le prix pourrait être un jour utilisé par M Vander Ark pour légitimer une tentative de profiter financièrement de mon travail. A ce moment, je croyais qu’il était, comme les fans qui tenaient les autres sites que j’ai honoré, un réel enthousiaste qui souhaitait simplement partager son goût pour Harry Potter avec d’autres. Dans la « citation » qui accompagne le prix, j’ai dit qu’il « m’arrivait de passer dans un cybercafé lorsque j’écrivais à l’extérieur pour vérifier un fait plutôt que d’avoir à acheter un exemplaire de mon propre livre, ce qui est embarrassant. » Comme cette citation le montre bien, le Lexicon ne pouvait me donner quelque chose que je ne pouvais trouver dans mes propres livres. Sa seule valeur à mes yeux était qu’il m’était plus facile d’accès dans une situtationoù j’étais susceptible d’être reconnue en public, que de marcher dans une librairie pour acheter un de mes propres livres.

De plus, le Lexicon a partagé cette distinction avec 3 autres sites cette année là. Depuis, je l’ai accordée à 4 autres qui n’étaient en rien liés au Lexicon. A aucun moment je n’ai indiqué, qu’un de ces sites serait mon « favori ». Ils ont tous beaucoup à apporter à la communauté et c’est en reconnaissance de leur engagement pour la communauté des fans qu’ils ont reçu ce prix. Je le répète, je n’ai jamais voulu, que ce prix, mon encouragement ou mon soutien à la communauté soit interprété par qui que ce soit comme une autorisation de créer et vendre des livres Harry Potter illégaux dans un but lucratif, et certainement pas pour vendre un livre conçu pour concurrencer un livre que je souhaite écrire moi-même pour une oeuvre caritative

Pendant sept ans, Harry Potter n’était rien d’autre qu’une pile toujours plus grosse de papiers et carnets sur lesquels je travaillais sur lorsque j’en avais le temps. Au moment de la publication du 7e tome, cela faisait 17 ans que je travaillais sur Harry Potter. Ce qui fait que je suis extrêmement protectrice d’une part envers le monde littéraire que j’ai mis tant de temps à créer et d’autre part envers les fans qui ont acheté mes livres en si grand nombre. Je me sens responsable envers ces lecteurs de leur assurer que Harry Potter de devienne pas associé à des versions de médiocre qualité, que ce soit au cinéma ou un autre média. Je crois que le livre de RDR est une « arnaque » du genre que j’essaie d’éviter depuis des années où à la fois moi en tant que créatrice de ce monde, et le fans d’Harry Potter, serait exploités par sa publication.

Je suis très frustrée qu’un ancien fan essaie de récupérer mon travail en vue d’un gain financier. Les livres Harry Potter sont remplis de choix moraux et de dilemmes éthiques, et ironiquement, les actions de M Vander Ark tendent à démontrer tristement qu’il n’est pas apte à se présenter en tant que « fan » ou « expert » d’un livre dont il semble avoir totalement manqué le message. Malgré la tentative des avocats de RDR de masquer la vraie nature des plans de RDR, j’espère qu’il est clair – autant que cela peut l’être pour moi – que ce qu’ils essayent de faire est un tort et interfère avec mes droits en tant qu’auteur et détenteur d’un copyright. En conséquence, je réitère ma demande que cette Cour stoppe la publication du « lexicon » de RDR.

Sources: TLC, The Leaky Cauldron, poudlard.og et la Gazette du sorcier (dossier de presse)
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeMar 15 Avr - 12:38

[Affaire Lexicon] Début du procès aujourd’hui:14-04-2008



L' affaire Lexicon Breveon3130-fe826



Ce lundi 14 avril 2008 marque le début du procès qui devrait durer plus d’une semaine, se tenant dans la ville de New York, opposant J.K. Rowling à Steve Vander Ark concernant la publication par RDR Books d’une encyclopédie Harry Potter non-officielle, compilation du contenu du célèbre site internet The Harry Potter Lexicon (ou L’Encyclopédie Harry Potter dans sa version française) que nous connaissons probablement tous.
Jo devrait témoigner aujourd’hui même. Son avocat s’est arrangé avec le juge pour qu’un garde du corps soit présent au cours de l’audience et que l’auteur puisse s’isoler durant les différentes pauses dans une des salles des jurés. Elle s’est apparemment intensément préparée pour l’évènement, se sentant tellement trahie par la démarche entreprise par Vander Ark qu’elle a examiné à la loupe les sept tomes qu’elle a écrits et le Lexicon afin de les comparer et de relever les similitudes qui existent entre eux, démontrant ainsi que la mise sur les étagères de l’encyclopédie non-officielle porterait atteinte aux droits de copie qu’elle possède.





Source : Presse Associée via MuggleNet, Poudlard.org
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeMar 15 Avr - 12:43

[Procès Lexicon] Compte-rendu de la première journée



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J.K. Rowling est en ce moment-même à New York où se tient le procès l’opposant à Steve Vander Ark concernant la publication du H.P. Lexicon. Nous vous proposons un compte-rendu de l’audience de lundi, merci à The Wall Street Journal !


Voici quelques-uns des propos émis par notre auteur préféré lors de son témoignage :

Nous savons tous que j’ai déjà gagné suffisamment d’argent. Ce n’est absolument pas la raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui.
Si [le ‘Lexicon’] en venait à être publié, je pense que cela donnerait carte blanche à tous ceux qui veulent se faire de l’argent facilement et rapidement.
Je ne veux pas pleurer, parce que je suis britannique, mais la rédaction des livres ‘Harry Potter’ m’a obligé à faire passer mes enfants au second plan pendant 17 années.
Si mes fans devaient être soumis à une indigestion de livres ayant peu de valeur – communément appelés lexiques – je ne pense pas que j’aurais le cœur ou la volonté de continuer à écrire.
Il [Steve Vander Ark] s’est tout simplement approprié [mon œuvre] et l’a copiée. [Le ‘H.P. Lexicon’] est peu soigné, peu documenté et a pour but de gagner le plus d’argent possible grâce à mon travail.



Compte-rendu de la première journée du procès “Lexicon”


NEW YORK – Dans le cadre de l’affaire opposant Warner Bros. et J.K. Rowling à RDR Books, les avocats ont commencé ce matin à s’introduire eux-mêmes, leur équipe et leurs clients à la court, présidée par la Juge du District Austral, Robert Patterson.

L’humour était au goût du jour alors que David Hammer, l’avocat général de RDR Books, introduisait Roger Rapoport, propriétaire de RDR Books, faisant référence à ce dernier comme la raison pour laquelle “nous sommes ici aujourd’hui”. Cependant, lorsque Dale Cendali, avocate générale de O’Melveny et Myers représentante de la Warner et de Rowling s’est rendue sur le podium pour faire part de ses premières remarques, elle a emprunté le même ton que son antagoniste déclarant qu’en réalité sa cliente, J.K. Rowling, était la raison pour laquelle ils étaient réunis ici.

Alors que les propos précédemment rapportés, qui ont amusé la galerie, n’étaient aucunement liés aux problèmes de droit de copie, comme la doctrine du « fair-use » (ndlr : usage loyal), qui constitue la question-racine de cette affaire, cela s’est avéré être un jeu scénique utile qui a immédiatement identifié Rapoport et l’auteur du Harry Potter Lexicon, Steve Vander Ark, comme de simples profiteurs essayant de tirer profit du phénomène Harry Potter.

L’introduction de Cendali a duré presque une heure. Elle a commencé par décrire le Lexicon comme une copie “délibérée” du travail sur lequel Rowling a trimé pendant les 17 années qu’elle a consacrées à l’écriture des sept tomes de la série, “entièrement destinée à faire le plus d’argent possible. Le Lexicon, rapportait Cendali, prétendument une encyclopédie de la saga, est en réalité un ramassis de citations et d’expressions “sporadiques qui n’ont pas vraiment de sens” tirés directement de l’œuvre de Rowling.

Après s’être attardée sur la liste des correspondances existant entre le Lexicon et les livres Harry Potter qui selon Cendali prouvent la mauvaise foi de Vander Ark, elle a minutieusement détaillé les quatre composantes de la doctrine du « fair-use » – la nature du travail soumis aux droits de copie, la quantité du contenu copié, le but et la nature de l’usage et l’effet sur le marché – démontrant que le Lexicon ne répond à aucune de ces obligations.

Cendali s’est surtout concentrée sur le troisième facteur, usant de la même expression à maintes reprises, argumentant sur le fait que le Lexiconvole beaucoup pour en faire peu”. En d’autres mots, elle a débattu à propos du fait que, à l’inverse des autres livres d’accompagnement Harry Potter, qui intègrent des commentaires, des analyses et des recherches sur le travail de Rowling dans leur contenu, le Harry Potter Lexicon n’apporte rien de nouveau ou d’original mais se contente simplement de “réarranger le décor des romans de Rowling. En caractérisant le Lexicon d’encyclopédie, Cendali, dans son propre registre de maraudage littéraire, en venait à la conclusion que RDR tentait de “tirer de la farine d’un sac de son”.

Quand Anthony Falzone, professeur de Droit à l’Université de Stanford et héritier du Projet « Fair-Use » du professeur Larry Lessig, a pris la parole, il a été assez bref, expliquant tout simplement qu’il serait regrettable pour le public que le Lexicon ne soit publié et a discuté du fait que le pouvoir que Rowling revendique sur l’univers fictif qu’elle a créé ne signifie pas pour autant qu’elle puisse revendiquer ce même pouvoir sur les livres d’accompagnement écrits par d’autres auteurs. Falzone concluait, “Il n’a jamais été question d’argent, Vander Ark a écrit le ‘Lexicon’ parce qu’il était animé par sa passion pour la série ‘Harry Potter’”.

Mais l’évènement phare de la journée a été la prise de parole par J.K. Rowling lors de l’audience, habillée dans le même style que ses avocats, avec un tailleur noir à rayures. Dans le cadre d’un interrogatoire principal, Cendali a commencé à questionner Rowling concernant la création initiale de la franchise Harry Potter et les difficultés financières qui l’ont précédé.

Je ne veux pas pleurer, parce que je suis britannique, a expliqué Rowling, paraissant quelque peu effondrée, mais la rédaction des livres Harry Potter m’a obligé à faire passer mes enfants au second plan pendant 17 années. Bien que dévoilant au grand jour les faiblesses de Rowling, cela a néanmoins déclenché un élan de sympathie à son égard. Cela marquait également un tournant dans le processus du témoignage qui aurait, dans le cas contraire, paru déclaratif et autoritaire.

Ce procès a gravement altéré ma capacité créative au cours de ce dernier mois”, a expliqué Rowling. “Vous perdez les droits que vous possédez concernant l’intrigue que vous avez imaginée et vous vous souciez de savoir si vous pourrez réutiliser un jour des éléments de l’histoire que vous avez écrite.

Si mes fans devaient être soumis à une indigestion de livres ayant peu de valeur – communément appelés lexiques – je ne pense pas que j’aurais le cœur ou la volonté de continuer à écrire, a déclaré Rowling, décrivant ensuite le H.P. Lexicon comme “peu soigné”, “peu documenté” et “incorrect”.

Cendali a ensuite amené Rowling à réaliser une comparaison entre les romans de la série et les livres d’accompagnement qu’elle a rédigés, puis entre les romans de la série et le Lexicon. En résumé, les plaignants ont mis côte à côte des passages se rapportant à “l’Ordre du Phénix”, au “Boutefeu chinois” et aux “Glaces Florian Fortarôme” issus des livres et du H.P. Lexicon de Vander Ark démontrant qu’ils avaient été pratiquement copiés mot pour mot.

L’argent n’est pas la question”, concluait Rowling à la barre. “Certaines lois ont été bafouées et c’est pourquoi je suis ici. Et je suis déterminée à avoir mon mot dans cette histoire en tant qu’auteur.

La réponse de la défense demain.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeMer 16 Avr - 13:51

[Procès Lexicon] 2ème journée : Steve Vander Ark témoigne


L' affaire Lexicon Breveon3134-2a45b

Le procès intenté par J.K. Rowling et la Warner Bros. à l’encontre de RDR Books afin d’empêcher la publication du Harry Potter Lexicon de Steve Vander Ark se poursuivait hier à New York, journée durant laquelle la parole était à la défense. Encore une fois, le Law Blog de The Wall Street Journal nous offre un compte-rendu de l’audience en deux parties.

Voici quelques extraits du témoignage de Vander Ark :

Il s’agit d’un livre de référence pour une œuvre littéraire, donc, c’est tout naturellement qu’il se réfère à la source… Nous utilisons des expressions identiques ou néanmoins similaires à celles que l’ont peur trouver dans le livre à certains endroits.
Cela a été difficile pour moi parce que j’ai été largement critiqué et cela n’a jamais été mon intention. Je comprends pourquoi cela est arrivé, mais c’est difficile pour moi. Le ‘Lexicon’ a occupé une part importante dans ma vie durant ces 8 à 9 dernières années, et voilà où ça me mène aujourd’hui…

Et les impressions du Juge Patterson :

Il serait préférable que les parties trouvent un terrain d’entente parce que cette affaire soulève des questions importantes et le résultat pourrait être en faveur des plaignants comme de la défense.
Peut-être est-il déjà trop tard ; peut-être sommes-nous déjà allés trop loin pour revenir en arrière. Mais un accord à l’amiable est préférable à un procès.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeMer 16 Avr - 13:54

2ème journée du procès “Lexicon” : Steve Vander Ark témoigne

NEW YORK – Quelle quantité d’informations supplémentaires le Harry Potter Lexicon apporte-t-il concernant l’univers de Harry Potter ? En termes de droits de copie, le but d’un tel guide de référence, écrit par Steve Vander Ark, un auto-proclamé fanatique de Harry Potter, est-il d’être novateur ?

Alors que Vander Ark, un ancien libraire du Michigan âgé de 50 ans, se présentait à la barre ce matin [ndlr : mardi 15 avril 2008] dans l’affaire opposant J.K. Rowling et Warner Bros. à RDR Books, c’est ce sujet – quel est vraiment le but du Lexicon – qui était au centre de la discussion. À 50 ans, Vander Ark paraît bien plus jeune que son âge. Il porte des lunettes qui lui donnent un air enfantin et est coiffé avec une raie au milieu de ses cheveux, étant loin d’être chauve. Il parle avec un ton de voix doux, un ton de libraire, comme s’il lisait un livre à un groupe d’enfants. Quelques fans de Harry Potter qui étaient assis derrière les membres du Law Blog dans l’assistance ont fait remarquer que Vander Ark ressemblait à un petit Harry lui-même, et, bien que nous n’aurions pas osé faire cette comparaison nous-mêmes, nous devons dire que nous sommes d’accord.

Voici le récit de l’effondrement de Vander Ark durant son témoignage, qui s’est avéré plus long que celui de Rowling :

Le Lexicon apporte-t-il des éclairements supplémentaires [au sujet de l’œuvre de J.K. Rowling] ? Dans son témoignage d’hier, Rowling avait affirmé et démontré que le Lexicon n’avait pas grand intérêt pour les fans à être publié puisqu’il ne s’agissait que d’une réorganisation alphabétique de son travail, comprenant beaucoup d’inexactitudes dans les explications qu’il donne, problème auquel il faut remédier. Mais aujourd’hui, quand l’avocate de Rowling, Dale Cendali, a demandé à Vander Ark s’il pensait que son Lexicon était une “copie” ou non de l’œuvre de Rowling, il a en quelque sorte éludé sa question en répondant : Il s’agit d’un livre de référence pour une œuvre littéraire, donc, c’est tout naturellement qu’il se réfère à la source… Nous utilisons des expressions identiques ou néanmoins similaires à celles que l’ont peur trouver dans le livre à certains endroits.

Quand ce fut le tour de l’avocat de RDR, David Hammer, d’interroger Vander Ark, il s’est penché un peu plus sur la question. Quand on lui a demandé quelle était la valeur principale du Lexicon, Vander Ark, empruntant un terme utilisé dans sa propre profession, l’a qualifié de référence disponible ayant des qualités de synthèse où vous pouvez rapidement trouver des informations concernant le vaste univers de Harry Potter.

Vander Ark a-t-il violé les droits de Rowling et de Warner Bros. en connaissance de cause ? Cendali a tenté d’évoquer le fait que, en tant que libraire de longue date, Vander Ark devrait avoir une certaine connaissance des lois qui entourent le droit de copie et qu’il savait peut-être à l’avance que RDR avait pour intention de violer les droits de Rowling. Cendali a fait part d’un e-mail à l’audience, envoyé par Vander Ark au membre d’un site internet de fans de Harry Potter. Vander Ark, apparemment déçu par le contrat qu’il avait obtenu avec RDR en août, avait écrit : J’ai plus qu’envie de rompre mon contrat avec RDR. Ils m’ont menti, m’ont trompé, se sont servis de moi et ont finalement ruiné mes relations avec les fans et avec Rowling.

Qu’est-ce qui est le plus important pour les deux parties ? L’argent ou la passion ? Rowling disait hier que cette affaire n’était pas une histoire d’argent mais de principe. L’un des avocats de RDR, Anthony Falzone, expliquait dans son introduction que Vander Ark n’avait jamais songé à l’argent mais qu’il avait rédigé le Lexicon par passion [pour l’œuvre de Jo]. Nous avons aujourd’hui un aperçu de ce qui motive les deux antagonistes. Selon Vander Ark, il aurait touché 6500$ grâce à son site internet – uniquement à l’aide des publicités – entre 2000 et 2008.

Mais la partie la plus révélatrice du témoignage de Vander Ark a été la fin de l’interrogatoire principal de Hammer. Alors qu’on lui demandait s’il se considérait comme faisant partie de la communauté des fans de Harry Potter – ceux qui, selon Vander Ark, dévouent la plupart de leur temps libre à tout ce qui touche à Harry Potter – il a respiré avec difficulté avant de répondre, “Oui, j’en faisais partie”. Puis, pratiquement harassé de questions à ce sujet, il a changé sa réponse en “Oui, j’en fais partie” puis a fondu en larmes.

Hammer lui a ensuite demandé pourquoi cette question “évoquait autant d’émotions” chez lui. Retrouvant son calme, et essayant difficilement de ne pas regarder J.K. Rowling, la table des plaintifs se trouvant directement en face de la barre, Vander Ark a répondu, Cela a été difficile pour moi parce que j’ai été largement critiqué et cela n’a jamais été mon intention. Je comprends pourquoi cela est arrivé, mais c’est difficile pour moi. Le ‘Lexicon’ a occupé une part importante dans ma vie durant ces 8 à 9 dernières années, et voilà où ça me mène aujourd’hui…


Quelle décision le Juge Robert Patterson va-t-il prendre concernant l’affaire ?

Si tout cela ne tenait qu’à lui, il n’en prendrait aucune. Au contraire, à la fin de la seconde journée de témoignage, il a appelé les parties au calme.

Le Juge Patterson a retiré ses lunettes et s’est adressé à la cour. “Le fait que cette affaire repose plus sur les dires des avocats que ceux de leurs clients me préoccupe”, s’est-il lamenté. “Nous avons d’un côté ceux qui invoquent la doctrine du « fair-use » et de l’autre une grande société. Il serait préférable que les parties trouvent un terrain d’entente parce que cette affaire soulève des questions importantes et le résultat pourrait être en faveur des plaignants comme de la défense. La doctrine du « fair-use » n’est pas claire.

Je vous en fait part maintenant afin que vous puissiez y réfléchir avant que nous ne poursuivions le procès”, a-t-il ajouté. Peut-être est-il déjà trop tard ; peut-être sommes-nous déjà allés trop loin pour revenir en arrière. Mais un accord à l’amiable est préférable à un procès.

L’appel a été fait alors que l’un des membres de l’équipe juridique des plaignants, Marvin Putnam d’ O’Melveny, contre-interrogeait un témoin, un échange qui frustrait et faisait apparemment perdre patience à l’avocat. Le Juge est intervenu à un certain moment pour faire remarquer qu’il était déjà quatre heures et a demandé à Putnam s’il en avait encore pour longtemps. Putnam s’est excusé et lui a répondu qu’il en avait encore pour un certain temps.

Il s’agissait de l’un des deux témoins à passer à la barre durant l’après-midi qui parlait de l’impact que la version imprimée du Harry Potter Lexicon de Vander Ark aurait sur le marché, et comment il affecterait la vente d’une encyclopédie Harry Potter similaire que J.K. Rowling avait l’intention d’écrire.

L’expert en édition appelé par les plaignants, Suzanne Murphy, la vice-présidente du commerce de l’édition chez Scholastic – l’éditeur américain officiel de Rowling – a attesté qu’en plus du fait qu’elle pensait que le Lexicon de Vander Ark était de “basse qualité”, elle pensait également qu’il “avait le potentiel de se vendre plutôt bien. Ce témoignage avait pour but de démontrer que le Lexicon avait le pouvoir de compromettre la vente du travail de Rowling.

Puis, c’était au tour de la défense de faire appel à son expert en édition, un certain Bruce Harris qui travaille dans l’industrie de l’édition depuis longtemps et qui a passé la majeure partie de sa carrière à Crown, Random House et Workman Publishing. Harris a attesté que, selon sa connaissance du marché et du travail de Rowling, qu’il qualifie d’auteur ayant eu le plus de succès du 21ème siècle, il y a peu de chance pour que le Lexicon de Vander Ark – dont, a-t-il dit, 1500 copies pourraient peut-être se vendre – mette en danger la vente de l’encyclopédie de Rowling. Son dernier roman, Harry Potter et les Reliques de la Mort, s’est vendu à 13 millions d’exemplaires pour un total de 250 millions de dollars, a affirmé Harris, se basant sur son étude des archives de Scholastic.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeSam 19 Avr - 13:26

Cool merci pour toutes ces nouvelles info avec les vacs et sans connexion au net j'ai l'impression d'être partis depuis 6 mois.
Je ne sais pas où cette affaire va nous mener mais je comprends la réaction de JK moi aussi j'aurais pu faire une compile de toutes les infos des bouquins et des interviews et vouloir les faire publier ensuite, c'est un manque de respect envers JK de la part d'un soi-disant fan.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeSam 19 Avr - 18:35

De rien, volà ce qui c'est passé mercredi!


Les plaignants ont annoncé hier que, suite au témoignage donné mardi par l’expert en édition Bruce Harris, ils en avaient terminé avec leur plaidoirie concernant la violation des droits d’auteur. La parole était donc à la défense qui doit s’efforcer de prouver que le Harry Potter Lexicon de Steve Vander Ark répond aux obligations établies par la doctrine du « fair-use ».
Pour ce faire, Janet Sorensen, un professeur de littérature anglaise du 18ème et du début du 19ème siècle à l’Université de Californie, Berkeley, a été appelée à la barre.

Merci à nouveau au Law Blog du Wall Street Journal pour son compte-rendu et les impressions recueillies auprès d’Ethan Horwitz, avocat expert dans le domaine de la Propriété Intellectuelle.

Quelques extraits des propos de Sorensen : “Sorensen a attesté que, d’un point de vue historique, les lexiques et les œuvres de références, comparables à celle de Vander Ark, ont été d’une grande aide au lecteur cherchant à gagner une meilleure compréhension d’œuvres telles que Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien ou encore Le Monde de Narnia de C.S. Lewis. Les lexiques semblables au Lexicon de Vander Ark peuvent instruire le lecteur concernant l’étymologie, les références à la Mythologie, la géographie (réelle ou imaginaire) et le langage vernaculaire employé par l’auteur.
Et les impressions de M. Horwitz : “C’est assez exceptionnel à mon avis. Le test du « fair-use » comprend quatre facteurs et chaque partie peut trouver des preuves pour le passer avec succès. L’affaire est très étendue. Et je pense qu’il s’agit aussi d’une affaire délicate en ce qui concerne les faits. Elle se trouve au croisement de tout cela.



L’audience de mercredi s’est conclue ainsi : Dale Cendali a affirmé qu’une grande partie du contenu du Lexicon n’était que pure et simple copie de l’œuvre de Rowling et qu’“aucun témoignage n’avait été donné pour démontrer qu’il apporterait quoi que ce soit de nouveau ou d’original”.
Anthony Falzone a quant à lui expliqué que Rowling ne pouvait pas empêcher la publication d’un livre tout simplement parce qu’il ne lui plaisait pas.
Et le Juge Patterson, certainement pour faire retomber la tension, s’est laissé aller à la plaisanterie en disant : “Je vais peut-être finir par avoir besoin d’un guide de référence pour résoudre cette affaire.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeSam 19 Avr - 18:37

Le compte-rendu en français:



NEW YORK – Signifiant que les deux parties dans l’affaire opposant J.K. Rowling et Warner Bros. à RDR Books sont prêtes à poursuivre ce procès pour un bon bout de temps, les avocats ont informé la cour ce matin [ndlr : mercredi 16 avril 2008] que, malgré les avertissements du Juge Patterson, ils s’étaient uniquement mis d’accord concernant les accusations de fausse publicité et les méthodes de négociation trompeuses. Le nouvel accord implique que ni le nom de J.K. Rowling ni la citation de ses propos pleins de louanges à l’égard de la version en ligne du H.P. Lexicon de Vander Ark n’apparaîtront sur la couverture de l’édition imprimée du lexique.

En amont, Anthony Falzone, avocat représentant RDR dans l’affaire, a expliqué à la cour que les parties souhaitaient “mettre un accord par écrit” concernant l’utilisation illégale d’une marque déposée et les accusations de compétition inégale.

Que nous reste-t-il ? La violation de droit d’auteur, le problème au cœur du procès.

Je ne veux pas être influencé par l’attitude des plaignants ou de la défense concernant l’accord que vous avez trouvé”, a expliqué le Juge Patterson aujourd’hui, au début de la troisième journée d’audience. “Je pense que cette affaire, avec un peu d’imagination, pourrait être réglée assez aisément… Mais ne sortez pas tous vos arguments à cause de moi et de mon désir d’avancer au plus vite.

Juste avant qu’il ne prononce ces paroles, Patterson, établissant une comparaison entre la présente affaire et La Maison d’Âpre-Vent, roman de Charles Dickens, récit d’un procès sans fin, a déclaré qu’il soupçonnait l’une des deux parties de faire appel concernant sa décision et que cela les amènerait jusqu’à la Court Suprême, prenant probablement des années avant que l’affaire ne soit résolue.

Cependant, déterminées à continuer, les parties ont poursuivi. Dale Cendali d’O’Melveny, l’avocate générale de Rowling et de Warner Bros., a expliqué au Juge que les plaignants, après le témoignage donné hier par l’expert en édition Bruce Harris, en avaient terminé avec leur plaidoirie affirmative concernant la violation des droits d’auteurs. Il ne reste donc plus qu’à la défense de prouver que le Lexicon est conforme répond aux obligations du « fair-use », débutant avec le témoignage ce matin d’une experte en littérature et lexique, Janet Sorensen, un professeur de littérature anglaise du 18ème et du début du 19ème siècle à l’Université de Californie, Berkeley.

David Hammer, l’avocat général de RDR, a paru être particulièrement déterminé à démontrer que plus une œuvre est créative – le “fantastique” étant peut-être le genre littéraire le plus créatif – plus il y a besoin de guide de référence pour éclairer le lecteur concernant l’univers unique (et original) que l’auteur a imaginé. Sorensen a attesté que, d’un point de vue historique, les lexiques et les œuvres de références, comparables à celle de Vander Ark, ont été d’une grande aide au lecteur cherchant à gagner une meilleure compréhension d’œuvres telles que Le Seigneur des Anneaux de J.R.R. Tolkien ou encore Le Monde de Narnia de C.S. Lewis. Les lexiques semblables au Lexicon de Vander Ark peuvent instruire le lecteur concernant l’étymologie, les références à la Mythologie, la géographie (réelle ou imaginaire) et le langage vernaculaire employé par l’auteur. Elle a également déclaré que les guides de référence écrits par les auteurs eux-mêmes n’apportent pas toujours toutes les informations existantes concernant leurs propres textes, étant donné que les auteurs peuvent supposer que les lecteurs ont déjà une certaine connaissance de leur œuvre.

Lors de sa contre-interrogation, Cendali s’est penchée à nouveau sur le motif légal qui a poussé les plaignants a engagé des poursuites judiciaires dans cette affaire : le H.P. Lexicon prend beaucoup pour ne donner que très peu. Cendali a axé son questionnement de Sorensen sur le fait que le Lexicon ne contient que très peu d’analyses explicatives. Ce que Sorensen a admis en ajoutant cependant que l’analyse ne représente pas l’unique bénéfice d’un guide de référence tel que celui de Vander Ark puisse apporter à un lecteur.

Pour le Law Blog, le témoignage de Sorensen a apporté quelques éclaircissements concernant l’un des problèmes centraux de l’affaire : Est-ce qu’un guide de référence qui prétend avoir pour but de supprimer, de compiler, de réorganiser, de condenser et de synthétiser les informations contenues dans une œuvre de fiction – mais qui est léger d’un point de vue analytique – peut répondre aux obligations établies par le « fair-use » ?



Le commentaire donné par le Juge Patterson hier dans le cadre l’affaire du H.P. Lexicon, “Cette affaire soulève des problèmes importants et le résultat pourrait aussi bien être favorable aux plaignants qu’a la défense. La doctrine du « fair-use » n’est pas claire.”, nous a vraiment intrigués. Nous en avons discuté avec un avocat expert en Propriété Intellectuelle, Ethan Horwitz, partenaire de King & Spalding ici à New York, qui suit l’affaire de près. Il est d’accord avec le Juge Patterson – cette affaire est délicate, autant au niveau des lois que des faits.

Merci de votre temps, Ethan. Donc vous pensez que c’est du coude à coude entre Warner Bros. et J.K. Rowling d’un côté et RDR Books de l’autre ?

C’est assez exceptionnel à mon avis. Le test du « fair-use » comprend quatre facteurs et chaque partie peut trouver des preuves pour le passer avec succès. L’affaire est très étendue. Et je pense qu’il s’agit aussi d’une affaire délicate en ce qui concerne les faits. Elle se trouve au croisement de tout cela.

Pouvez-vous nous démontrer que la doctrine du « fair-use » n’est pas claire ?

Bien sûr. Hé bien, selon la loi du droit de copie, 17 U.S.C. Sec. 107, le test du « fair-use » comprend quatre parties. C’est une évaluation de la totalité des faits qu’un juge est supposé appliquer, signifiant que quiconque ne passant pas le test avec succès n’est pas censé remporter l’affaire. Une des parties du « fair-use » s’intéresse à la nature de l’œuvre protégée par droits de copie. Plus l’œuvre est créative, moindres seront les chances pour que le « fair-use » puisse être appliqué dans ce cas. Moins l’œuvre est créative – par exemple un article de news ou un écrit qui se repose sur de nombreuses sources – plus les chances pour que le « fair-use » soit utilisé en tant qu’argument dans l’affaire sont importantes.

Mais la loi n’est pas très claire à ce sujet. Par exemple, dans une affaire concernant un jeu de questions-réponses basé sur le show télévisé Seinfeld, le juge a refusé l’argument basé sur le « fair-use » que les premiers inventeurs du jeu invoquaient. Au même moment, dans une affaire différente, la publication d’un livre utilisant des photos protégées par droit d’auteur du groupe Grateful Dead a été autorisée sous couvert du « fair-use ».

Encore un autre exemple : une autre partie du test s’intéresse sur la quantité de l’œuvre qui a été copiée. Dans une affaire très connue concernant les Mémoires du Président Ford, la Court Suprême avait découvert que le « fair-use » ne pouvait être appliqué si le magazine qui avait copié une partie du contenu de l’ouvrage ne question n’en avait utilisé que 300 mots sur 200 000. Cependant, dans l’affaire Sony/Betamax, la Cour avait déclaré que la copie de l’intégralité d’un film ou d’un show télévisé n’entrait pas dans le cadre de l’application du test du « fair-use ». C’est extrêmement déroutant comme vous pouvez le voir.

Et qu’y a-t-il à dire à propos des faits ici ?

Là encore, c’est donnant-donnant. Chacun des antagonistes a ses faiblesses et ses forces. Une autre partie du « fair-use » s’intéresse à l’effet qu’aurait la publication d’une œuvre sur le marché, et ce essentiellement en ce qui concerne la démonstration faite par le détenteur des droits de copie d’un potentiel effet négatif de la mise sur le marché de l’œuvre incriminée sur la vente de son travail. Il est difficile à Rowling de donner cet argument ici parce qu’elle a été d’un grand soutien par le passé envers les sites de fan et les lexiques etc. C’est son problème majeur.

Le plus gros problème de Vander Ark, je pense, c’est que le contenu de son site est beaucoup trop ressemblant à celui des livres. Techniquement parlant, il s’agit d’une violation de marque déposée, mais cela va également affecter un autre facteur qui est la quantité d’informations qu’il a directement empruntées au texte original.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeLun 21 Avr - 15:01

merci pour ce nouveau compte-rendue comme ça j'ai pas besoin de faire 3 ou 4 site pour avoir des news!
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SaraLynn
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeSam 20 Sep - 14:46

NEW YORK - Un juge a donné raison lundi à la romancière et créatrice de "Harry Potter", J.K. Rowling, suite à sa plainte déposée contre un fan de son héros et un site Internet, pour violation du droit d'auteur et de la propriété intellectuelle.Le juge de district Robert Patterson a estimé que l'auteur à succès avait pu prouver que le "Dictionnaire de Harry Potter" lui causait en tant qu'auteur un dommage irréparable. Le même juge a ordonné un blocage permanent du site diffusant en ligne ce dictionnaire et a condamné ce fan trop épris à verser à J.K. Rowling et Warner Bros Entertainment 6.750 dollars de dommage-intérêts.

"Cela ne m'a pas amusée d'amener cette affaire devant les tribunaux, mais je suis ravie que l'issue nous soit favorable", a déclaré lundi J.K. Rowling par voie de communiqué. "Si j'ai poursuivi (le contrevenant) c'est pour faire valoir le droit des auteurs où qu'ils soient dans le monde et protéger leur création. Ce que le tribunal a confirmé."
"Le livre en question (relayé sur le Net) est majoritairement tiré de mon travail d'auteur et n'apporte en vérité aucun élément nouveau à mon travail (...) Bien d'autres livres (traitant de Harry Potter, NDLR) ont été publiés, offrant des angles intéressants au monde du jeune magicien, mais 'le dictionnaire de Harry Potter' (incriminé) n'en fait pas partie."
Le petit éditeur et son site Internet attaqués pour plagiat ont reconnu que la plus grande partie du "dictionnaire" était emprunté au travail de J.K. Rowling mais qu'il s'agissait-là d'un travail de référencement littéraire toléré par la loi. Le juge a pour sa part estimé que références et indexages étaient souvent utiles aux lecteurs, mais qu'en l'espèce, le contrevenant était allé trop loin. Il a aussi estimé avoir penché en faveur de la plaignante parce qu'à l'évidence le travail de création de cette dernière était plus mis en avant dans ce "dictionnaire" qu'un simple travail de référencement.
Les sept tomes de "Harry Potter", dont le dernier a été publié l'an dernier, ont été publiés en quelque 64 langues et vendus à plus de 400 millions d'exemplaires. Ils ont généré une adaptation cinématographique qui a engrangé dans le monde un total de 4,5 milliards de dollars.
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MessageSujet: Re: L' affaire Lexicon   L' affaire Lexicon Icon_minitimeSam 20 Sep - 14:47

Déclaration officielle de J.K Rowling


Dans un communiqué J. K. Rowling s'est dite « ravie » du jugement rendu,
tout en insistant sur le fait qu'elle ne « prenait aucun plaisir » à
donner tort à son admirateur trop entreprenant.

Dans la folie des dernières heures, ces quelques lignes sans doute
maintes fois relues par ses avocats étaient passées quelque peu à la
trappe. Voici donc sa déclaration officielle et complète :

Je n'ai vraiment éprouvé aucun plaisir à intenter une
action en justice et je suis enchantée que cela se termine
favorablement. Je suis allée en justice pour faire respecter le droit
de tous les auteurs à protéger leur œuvre. La cour a confirmé ce droit.

Le livre proposé a incorporé une énorme quantité de mon travail et
n'a ajouté pratiquement aucun commentaire qui lui soit propre.
Maintenant la cour a ordonné qu'il ne soit pas publié.

Beaucoup d'ouvrages offrant des perspectives nouvelles sur le
monde d'Harry Potter sont déjà parus. Le Lexicon n'en fait tout
simplement pas partie.
L'éditeur américain, qui décrit l'affaire sur son site internet
comme la lutte de David contre Goliath, a indiqué de son côté qu'il
était "évidemment déçu" et qu'il « étudiait toutes les options ».
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