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 Histoire sans fin

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SaraLynn
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MessageSujet: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeSam 15 Sep - 23:32

C'est facile, une phrase par jour pour continuer l'histoire. Chacun ajoute sa suite. Pensez à citer les phrases d'avant. Bien entendu une certaine cohérance est demandée pour que l'histoire ai un sens!
Pas plus de cinq lignes.

Genre de l'histoire: fantasy/aventure

Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.


Dernière édition par le Lun 17 Sep - 12:19, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeDim 16 Sep - 0:42

The Grim Reaper a écrit:


Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.

J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeDim 16 Sep - 11:15

Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.


Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeLun 17 Sep - 11:21

The Grim Reaper a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeLun 17 Sep - 13:31

AngeDeLaMort a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais
- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeJeu 20 Sep - 1:24

The Grim Reaper a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais
- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.

- Je suis désolé, il y a beaucoup de neige dehors murmurais-je faiblement
- Alors tu as pris une décision? me demanda-t-il un sourire en coin
- Je ... j'ai bien réfléchis et ... j'accepte lui répondis-je d'une voix faible
- Tu es certaine. Il n'y aura pas retour possible.
- Je sais. Je ne changerais pas d'avis.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeJeu 20 Sep - 17:59

[quote="AngeDeLaMort"]
The Grim Reaper a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais.

- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.
- Je suis désolé, il y a beaucoup de neige dehors murmurais-je faiblement
- Alors tu as pris une décision? me demanda-t-il un sourire en coin
- Je ... j'ai bien réfléchis et ... j'accepte lui répondis-je d'une voix faible
- Tu es certaine. Il n'y aura pas retour possible.
- Je sais. Je ne changerais pas d'avis.

- Bien c'est une bonne chose, autant être honnête avec toi l'enseignement que je vais te dispenser ne souffrira aucune erreur. Tu vas devoir te montrer très attentive et travailler dur.
- Je sais, je n'ai pas l'intention de baisser les bras.
- Nous verrons bien avec le temps.
- Suis-moi; à partir de maintenant tu vas quitter ta famille et venir t'installer ici.
- Quitter ma famille? demandais-je sans vraiment comprendre ou voulait en venir Sylas.
- Oui. Ton enseignement va être long et dur, ce que je vais t'apprendre peu de gens le save. Tu ne pourras pas en parler et si tu restes avec ta famille la tentation de partager ce que tu sais sera trop grande. Cela fait partie de ton enseignement, tu dois aussi apprendre à gérer la solitude, tu la rencotrera souvent dans ta vie futur.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeVen 21 Sep - 11:34

The Grim Reaper a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais.

- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.
- Je suis désolé, il y a beaucoup de neige dehors murmurais-je faiblement
- Alors tu as pris une décision? me demanda-t-il un sourire en coin
- Je ... j'ai bien réfléchis et ... j'accepte lui répondis-je d'une voix faible
- Tu es certaine. Il n'y aura pas retour possible.
- Je sais. Je ne changerais pas d'avis.

- Bien c'est une bonne chose, autant être honnête avec toi l'enseignement que je vais te dispenser ne souffrira aucune erreur. Tu vas devoir te montrer très attentive et travailler dur.
- Je sais, je n'ai pas l'intention de baisser les bras.
- Nous verrons bien avec le temps.
- Suis-moi; à partir de maintenant tu vas quitter ta famille et venir t'installer ici.
- Quitter ma famille? demandais-je sans vraiment comprendre ou voulait en venir Sylas.
- Oui. Ton enseignement va être long et dur, ce que je vais t'apprendre peu de gens le save. Tu ne pourras pas en parler et si tu restes avec ta famille la tentation de partager ce que tu sais sera trop grande. Cela fait partie de ton enseignement, tu dois aussi apprendre à gérer la solitude, tu la rencontrera souvent dans ta vie futur.

-Oui je sais.
- Maintenant il est temps de repartir chez toi prendre tes affaires, voici une liste de ce qu'il te faut impérativement. Tiens prends cette lettre et donne là à ta famille, je leur explique ce qu'ils ont besoin de savoir sur ton enseignement. Je t'attends demain à l'aube si tu n'as pas changé d'avis d'ici là, ne sois pas en retard et profite de ta dernière journée avec les tiens.

J'attrapais les papiers que Sylas me tendait d'une main legérement tremblante, les glissa dans ma poche et sortit.
Le vent glacé s'engouffra sous ma cape, je ramenais ma capuche le plus en avant possible pour éviter de finir gelée d'ici mon retour à la maison.
Le chemin me parut long jusqu'à la maison, je réfléchissais longuement sur le trajet. Avais-je pris une bonne décision?


ps: j'ai fait un peu plus long que prévu mais comme j'ai vu que t'avais fait pareil pour le post d'avant je me suis dit que ça génerait pas, sinon tu peux couper mon message.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeSam 22 Sep - 19:40

AngeDeLaMort a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais.

- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.
- Je suis désolé, il y a beaucoup de neige dehors murmurais-je faiblement
- Alors tu as pris une décision? me demanda-t-il un sourire en coin
- Je ... j'ai bien réfléchis et ... j'accepte lui répondis-je d'une voix faible
- Tu es certaine. Il n'y aura pas retour possible.
- Je sais. Je ne changerais pas d'avis.

- Bien c'est une bonne chose, autant être honnête avec toi l'enseignement que je vais te dispenser ne souffrira aucune erreur. Tu vas devoir te montrer très attentive et travailler dur.
- Je sais, je n'ai pas l'intention de baisser les bras.
- Nous verrons bien avec le temps.
- Suis-moi; à partir de maintenant tu vas quitter ta famille et venir t'installer ici.
- Quitter ma famille? demandais-je sans vraiment comprendre ou voulait en venir Sylas.
- Oui. Ton enseignement va être long et dur, ce que je vais t'apprendre peu de gens le save. Tu ne pourras pas en parler et si tu restes avec ta famille la tentation de partager ce que tu sais sera trop grande. Cela fait partie de ton enseignement, tu dois aussi apprendre à gérer la solitude, tu la rencontrera souvent dans ta vie futur.


-Oui je sais.
- Maintenant il est temps de repartir chez toi prendre tes affaires, voici une liste de ce qu'il te faut impérativement. Tiens prends cette lettre et donne là à ta famille, je leur explique ce qu'ils ont besoin de savoir sur ton enseignement. Je t'attends demain à l'aube si tu n'as pas changé d'avis d'ici là, ne sois pas en retard et profite de ta dernière journée avec les tiens.

J'attrapais les papiers que Sylas me tendait d'une main legérement tremblante, les glissa dans ma poche et sortit.
Le vent glacé s'engouffra sous ma cape, je ramenais ma capuche le plus en avant possible pour éviter de finir gelée d'ici mon retour à la maison.
Le chemin me parut long jusqu'à la maison, je réfléchissais longuement sur le trajet. Avais-je pris une bonne décision?


De toute façon maintenant je n'avais plus vraiment le choix c'était ça ou finir comme esclave.
Le coeur lourd je franchis le seuil de la maison; ma petite soeur Franseza était assise devant le feu, elle tourna à peine la tête lorsque je déposais un baiser sur son front. A cette heure-ci mes parents n'étaient pas encore rentré du village, j'avais tout le temps pour préparer mes affaires. Il faut dire aussi qu'en réalité je possédais peu de chose, mon sac fut vite prêt mes habits, ma deuxième paire de chaussure et quelques petits objets dont je ne voulais pas me débarrasser, tout le reste serait pour Franseza.
Une fois mon sac prêt je resdescendit préparer le repas pour ce soir.
Je surveillais la cuisson de la soupe quand Franseza me rejoignit.
- Alors c'est vrai tu t'en vas? me demanda-t-elle l'air un peu triste
- Oui c'est vrai.
- Pourquoi? pourquoi tu part?
- Parce que je n'ai pas vraiment le choix.
- Pourquoi tu vas vers lui? tout le monde dit qu'il est fou.
- Je sais ce que tout le monde dit, mais au moins je ne serais pas très loin de vous je pourrais revenir vous voir de temps en temps.
- C'est vrai? me demanda-t-elle pleine d'espoir
- Oui.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeLun 24 Sep - 13:33

The Grim Reaper a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais.

- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.
- Je suis désolé, il y a beaucoup de neige dehors murmurais-je faiblement
- Alors tu as pris une décision? me demanda-t-il un sourire en coin
- Je ... j'ai bien réfléchis et ... j'accepte lui répondis-je d'une voix faible
- Tu es certaine. Il n'y aura pas retour possible.
- Je sais. Je ne changerais pas d'avis.

- Bien c'est une bonne chose, autant être honnête avec toi l'enseignement que je vais te dispenser ne souffrira aucune erreur. Tu vas devoir te montrer très attentive et travailler dur.
- Je sais, je n'ai pas l'intention de baisser les bras.
- Nous verrons bien avec le temps.
- Suis-moi; à partir de maintenant tu vas quitter ta famille et venir t'installer ici.
- Quitter ma famille? demandais-je sans vraiment comprendre ou voulait en venir Sylas.
- Oui. Ton enseignement va être long et dur, ce que je vais t'apprendre peu de gens le save. Tu ne pourras pas en parler et si tu restes avec ta famille la tentation de partager ce que tu sais sera trop grande. Cela fait partie de ton enseignement, tu dois aussi apprendre à gérer la solitude, tu la rencontrera souvent dans ta vie futur.

-Oui je sais.
- Maintenant il est temps de repartir chez toi prendre tes affaires, voici une liste de ce qu'il te faut impérativement. Tiens prends cette lettre et donne là à ta famille, je leur explique ce qu'ils ont besoin de savoir sur ton enseignement. Je t'attends demain à l'aube si tu n'as pas changé d'avis d'ici là, ne sois pas en retard et profite de ta dernière journée avec les tiens.

J'attrapais les papiers que Sylas me tendait d'une main legérement tremblante, les glissa dans ma poche et sortit.
Le vent glacé s'engouffra sous ma cape, je ramenais ma capuche le plus en avant possible pour éviter de finir gelée d'ici mon retour à la maison.
Le chemin me parut long jusqu'à la maison, je réfléchissais longuement sur le trajet. Avais-je pris une bonne décision?

De toute façon maintenant je n'avais plus vraiment le choix c'était ça ou finir comme esclave.
Le coeur lourd je franchis le seuil de la maison; ma petite soeur Franseza était assise devant le feu, elle tourna à peine la tête lorsque je déposais un baiser sur son front. A cette heure-ci mes parents n'étaient pas encore rentré du village, j'avais tout le temps pour préparer mes affaires. Il faut dire aussi qu'en réalité je possédais peu de chose, mon sac fut vite prêt mes habits, ma deuxième paire de chaussure et quelques petits objets dont je ne voulais pas me débarrasser, tout le reste serait pour Franseza.
Une fois mon sac prêt je resdescendit préparer le repas pour ce soir.
Je surveillais la cuisson de la soupe quand Franseza me rejoignit.
- Alors c'est vrai tu t'en vas? me demanda-t-elle l'air un peu triste
- Oui c'est vrai.
- Pourquoi? pourquoi tu part?
- Parce que je n'ai pas vraiment le choix.
- Pourquoi tu vas vers lui? tout le monde dit qu'il est fou.
- Je sais ce que tout le monde dit, mais au moins je ne serais pas très loin de vous je pourrais revenir vous voir de temps en temps.
- C'est vrai? me demanda-t-elle pleine d'espoir
- Oui.

- Tu reviendras souvent nous voir? m'interrogea Franseza
- Bien sur, je m'assis à la hauteur de Franseza, au début ça sera peut-être difficile pour moi de revenir, mais dès que je le pourrais je reviendrais te voir. Je t'écrirais souvent. Tu n'as pas à être triste.
- Tu vas me manquer.
- Toi aussi, dis-je en la serrant fort dans mes bras. Allez maintenant il faut mettre la table avant que papa et maman ne rentre du travail.
Quelques instants plus tard mes parents rentrèrent. Comme tous les jours, ils avaient l'air fatigués. J'espèrais que le peu d'argent que je gagnerais les aiderais un peu et qu'ils tavailleraient moins. Les temps était dur et élever une famille comme la notre demandait beaucoup d'énergie. J'avais cinq frères aînés, tous avaient quittés la maison pour travailler au village; trois soeurs aînées toutes mariées et avaient fondées leur propre famille puis il y avait moi. comme pour chacun de mes frères et soeurs ils étaient temps pour moi de quitter la famille, à présent il ne restait que Franseza encore trop jeune pour quitter le nid, elle s'occupait de la maison.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeVen 28 Sep - 17:03

AngeDeLaMort a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais.

- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.
- Je suis désolé, il y a beaucoup de neige dehors murmurais-je faiblement
- Alors tu as pris une décision? me demanda-t-il un sourire en coin
- Je ... j'ai bien réfléchis et ... j'accepte lui répondis-je d'une voix faible
- Tu es certaine. Il n'y aura pas retour possible.
- Je sais. Je ne changerais pas d'avis.

- Bien c'est une bonne chose, autant être honnête avec toi l'enseignement que je vais te dispenser ne souffrira aucune erreur. Tu vas devoir te montrer très attentive et travailler dur.
- Je sais, je n'ai pas l'intention de baisser les bras.
- Nous verrons bien avec le temps.
- Suis-moi; à partir de maintenant tu vas quitter ta famille et venir t'installer ici.
- Quitter ma famille? demandais-je sans vraiment comprendre ou voulait en venir Sylas.
- Oui. Ton enseignement va être long et dur, ce que je vais t'apprendre peu de gens le save. Tu ne pourras pas en parler et si tu restes avec ta famille la tentation de partager ce que tu sais sera trop grande. Cela fait partie de ton enseignement, tu dois aussi apprendre à gérer la solitude, tu la rencontrera souvent dans ta vie futur.

-Oui je sais.
- Maintenant il est temps de repartir chez toi prendre tes affaires, voici une liste de ce qu'il te faut impérativement. Tiens prends cette lettre et donne là à ta famille, je leur explique ce qu'ils ont besoin de savoir sur ton enseignement. Je t'attends demain à l'aube si tu n'as pas changé d'avis d'ici là, ne sois pas en retard et profite de ta dernière journée avec les tiens.

J'attrapais les papiers que Sylas me tendait d'une main legérement tremblante, les glissa dans ma poche et sortit.
Le vent glacé s'engouffra sous ma cape, je ramenais ma capuche le plus en avant possible pour éviter de finir gelée d'ici mon retour à la maison.
Le chemin me parut long jusqu'à la maison, je réfléchissais longuement sur le trajet. Avais-je pris une bonne décision?

De toute façon maintenant je n'avais plus vraiment le choix c'était ça ou finir comme esclave.
Le coeur lourd je franchis le seuil de la maison; ma petite soeur Franseza était assise devant le feu, elle tourna à peine la tête lorsque je déposais un baiser sur son front. A cette heure-ci mes parents n'étaient pas encore rentré du village, j'avais tout le temps pour préparer mes affaires. Il faut dire aussi qu'en réalité je possédais peu de chose, mon sac fut vite prêt mes habits, ma deuxième paire de chaussure et quelques petits objets dont je ne voulais pas me débarrasser, tout le reste serait pour Franseza.
Une fois mon sac prêt je resdescendit préparer le repas pour ce soir.
Je surveillais la cuisson de la soupe quand Franseza me rejoignit.
- Alors c'est vrai tu t'en vas? me demanda-t-elle l'air un peu triste
- Oui c'est vrai.
- Pourquoi? pourquoi tu part?
- Parce que je n'ai pas vraiment le choix.
- Pourquoi tu vas vers lui? tout le monde dit qu'il est fou.
- Je sais ce que tout le monde dit, mais au moins je ne serais pas très loin de vous je pourrais revenir vous voir de temps en temps.
- C'est vrai? me demanda-t-elle pleine d'espoir
- Oui.

- Tu reviendras souvent nous voir? m'interrogea Franseza
- Bien sur, je m'assis à la hauteur de Franseza, au début ça sera peut-être difficile pour moi de revenir, mais dès que je le pourrais je reviendrais te voir. Je t'écrirais souvent. Tu n'as pas à être triste.
- Tu vas me manquer.
- Toi aussi, dis-je en la serrant fort dans mes bras. Allez maintenant il faut mettre la table avant que papa et maman ne rentre du travail.
Quelques instants plus tard mes parents rentrèrent. Comme tous les jours, ils avaient l'air fatigués. J'espèrais que le peu d'argent que je gagnerais les aiderais un peu et qu'ils tavailleraient moins. Les temps était dur et élever une famille comme la notre demandait beaucoup d'énergie. J'avais cinq frères aînés, tous avaient quittés la maison pour travailler au village; trois soeurs aînées toutes mariées et avaient fondées leur propre famille puis il y avait moi. comme pour chacun de mes frères et soeurs ils étaient temps pour moi de quitter la famille, à présent il ne restait que Franseza encore trop jeune pour quitter le nid, elle s'occupait de la maison.

Je servis le repas sur la table et tout le monde s'assit autour de la table.
L'atmosphère était tendue, je n'osais pas regarder mes parents en face durant tout le diner. J'avais peur de croiser leur regard, peur que ces regards me fassent changer d'avis.
A la fin du dîner j'apportais la lettre de Sylas à mon père, il la lut attentivement puis la tendit à ma mère. Cette dernière en lisant la lettre ne put s'empêcher de laisser couler une larme le long de sa joue.
Après avoir finit la lettre, ma mère regarda mon père, ce dernier hocha la tête; récupéra la lettre y gribouilla quelques mots puis me la rendit. Il se leva de sa chaise et alla se coucher sans m'accorder un seul regard.
Je ne comprenait pas vraiment son attitude après tout c'est lui qui m'avait dit qu'il était temps pour moi de quitter la maison.
Je regardait ma mère dans les yeux, elle me fit signe de venir m'asseoir près d'elle. D'un pas lent j'allais à ses côtés.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeMar 2 Oct - 21:18

The Grim Reaper a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais.

- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.
- Je suis désolé, il y a beaucoup de neige dehors murmurais-je faiblement
- Alors tu as pris une décision? me demanda-t-il un sourire en coin
- Je ... j'ai bien réfléchis et ... j'accepte lui répondis-je d'une voix faible
- Tu es certaine. Il n'y aura pas retour possible.
- Je sais. Je ne changerais pas d'avis.

- Bien c'est une bonne chose, autant être honnête avec toi l'enseignement que je vais te dispenser ne souffrira aucune erreur. Tu vas devoir te montrer très attentive et travailler dur.
- Je sais, je n'ai pas l'intention de baisser les bras.
- Nous verrons bien avec le temps.
- Suis-moi; à partir de maintenant tu vas quitter ta famille et venir t'installer ici.
- Quitter ma famille? demandais-je sans vraiment comprendre ou voulait en venir Sylas.
- Oui. Ton enseignement va être long et dur, ce que je vais t'apprendre peu de gens le save. Tu ne pourras pas en parler et si tu restes avec ta famille la tentation de partager ce que tu sais sera trop grande. Cela fait partie de ton enseignement, tu dois aussi apprendre à gérer la solitude, tu la rencontrera souvent dans ta vie futur.

-Oui je sais.
- Maintenant il est temps de repartir chez toi prendre tes affaires, voici une liste de ce qu'il te faut impérativement. Tiens prends cette lettre et donne là à ta famille, je leur explique ce qu'ils ont besoin de savoir sur ton enseignement. Je t'attends demain à l'aube si tu n'as pas changé d'avis d'ici là, ne sois pas en retard et profite de ta dernière journée avec les tiens.

J'attrapais les papiers que Sylas me tendait d'une main legérement tremblante, les glissa dans ma poche et sortit.
Le vent glacé s'engouffra sous ma cape, je ramenais ma capuche le plus en avant possible pour éviter de finir gelée d'ici mon retour à la maison.
Le chemin me parut long jusqu'à la maison, je réfléchissais longuement sur le trajet. Avais-je pris une bonne décision?

De toute façon maintenant je n'avais plus vraiment le choix c'était ça ou finir comme esclave.
Le coeur lourd je franchis le seuil de la maison; ma petite soeur Franseza était assise devant le feu, elle tourna à peine la tête lorsque je déposais un baiser sur son front. A cette heure-ci mes parents n'étaient pas encore rentré du village, j'avais tout le temps pour préparer mes affaires. Il faut dire aussi qu'en réalité je possédais peu de chose, mon sac fut vite prêt mes habits, ma deuxième paire de chaussure et quelques petits objets dont je ne voulais pas me débarrasser, tout le reste serait pour Franseza.
Une fois mon sac prêt je resdescendit préparer le repas pour ce soir.
Je surveillais la cuisson de la soupe quand Franseza me rejoignit.
- Alors c'est vrai tu t'en vas? me demanda-t-elle l'air un peu triste
- Oui c'est vrai.
- Pourquoi? pourquoi tu part?
- Parce que je n'ai pas vraiment le choix.
- Pourquoi tu vas vers lui? tout le monde dit qu'il est fou.
- Je sais ce que tout le monde dit, mais au moins je ne serais pas très loin de vous je pourrais revenir vous voir de temps en temps.
- C'est vrai? me demanda-t-elle pleine d'espoir
- Oui.

- Tu reviendras souvent nous voir? m'interrogea Franseza
- Bien sur, je m'assis à la hauteur de Franseza, au début ça sera peut-être difficile pour moi de revenir, mais dès que je le pourrais je reviendrais te voir. Je t'écrirais souvent. Tu n'as pas à être triste.
- Tu vas me manquer.
- Toi aussi, dis-je en la serrant fort dans mes bras. Allez maintenant il faut mettre la table avant que papa et maman ne rentre du travail.
Quelques instants plus tard mes parents rentrèrent. Comme tous les jours, ils avaient l'air fatigués. J'espèrais que le peu d'argent que je gagnerais les aiderais un peu et qu'ils tavailleraient moins. Les temps était dur et élever une famille comme la notre demandait beaucoup d'énergie. J'avais cinq frères aînés, tous avaient quittés la maison pour travailler au village; trois soeurs aînées toutes mariées et avaient fondées leur propre famille puis il y avait moi. comme pour chacun de mes frères et soeurs ils étaient temps pour moi de quitter la famille, à présent il ne restait que Franseza encore trop jeune pour quitter le nid, elle s'occupait de la maison.


Je servis le repas sur la table et tout le monde s'assit autour de la table.
L'atmosphère était tendue, je n'osais pas regarder mes parents en face durant tout le diner. J'avais peur de croiser leur regard, peur que ces regards me fassent changer d'avis.
A la fin du dîner j'apportais la lettre de Sylas à mon père, il la lut attentivement puis la tendit à ma mère. Cette dernière en lisant la lettre ne put s'empêcher de laisser couler une larme le long de sa joue.
Après avoir finit la lettre, ma mère regarda mon père, ce dernier hocha la tête; récupéra la lettre y gribouilla quelques mots puis me la rendit. Il se leva de sa chaise et alla se coucher sans m'accorder un seul regard.
Je ne comprenait pas vraiment son attitude après tout c'est lui qui m'avait dit qu'il était temps pour moi de quitter la maison.
Je regardait ma mère dans les yeux, elle me fit signe de venir m'asseoir près d'elle. D'un pas lent j'allais à ses côtés.

- Tu sais, il ne faut pas en vouloir à ton père, si il réagit comme cela, c'est qu'il s'inquiète pour toi. Il n'est pas sur que tu es fait le bon choix. Tu sais comme moi ce qu'il pense des guérisseurs me dit ma mère.
- Oui je sais. Il croit que les guérisseurs vont à l'encontre de la volonté de Dieu, en soignant ceux que Dieu à rappelé à lui. Mais moi je pense que si Dieu permet de guérir certaines personnes c'est que le moment n'était pas venu pour eux.
- Je comprends ton point de vue, mais pour ton père c'est un blasphème. Laisse lui un peu de temps, ça lui passera.
- J'espère, je n'ai pas envie d'être faché avec lui. Je peux te poser une question?
- Oui, vas-y.
- Qu'est-ce qu'il y avait dans la lettre de Sylas?
- Il nous a expliquer en quelques lignes ce qu'il allait t'apprendre et il à aussi demandé que ton père renonce à ses droits te concernant.
- Qu'est-ce que ça veut dire? demandais-je un peu inquiète.
- Cela veut dire que maintenant tu es sous la responsabilité de Sylas. Il dit que vous allez voyager et que c'est plus facile pour lui si tu es sous sa responsabilité légale, cela évite les questions et les ennuis.
Cette réponse me laissait quelque peu perplexe. Il commencait à ce faire tard et je décidais d'aller me coucher. Une longue journée m'attendait demain.


euh le paragaphe commence à être long,non? y aurait pas moyen de le racourcir un peu?
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeMer 3 Oct - 2:44

AngeDeLaMort a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais.

- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.
- Je suis désolé, il y a beaucoup de neige dehors murmurais-je faiblement
- Alors tu as pris une décision? me demanda-t-il un sourire en coin
- Je ... j'ai bien réfléchis et ... j'accepte lui répondis-je d'une voix faible
- Tu es certaine. Il n'y aura pas retour possible.
- Je sais. Je ne changerais pas d'avis.

- Bien c'est une bonne chose, autant être honnête avec toi l'enseignement que je vais te dispenser ne souffrira aucune erreur. Tu vas devoir te montrer très attentive et travailler dur.
- Je sais, je n'ai pas l'intention de baisser les bras.
- Nous verrons bien avec le temps.
- Suis-moi; à partir de maintenant tu vas quitter ta famille et venir t'installer ici.
- Quitter ma famille? demandais-je sans vraiment comprendre ou voulait en venir Sylas.
- Oui. Ton enseignement va être long et dur, ce que je vais t'apprendre peu de gens le save. Tu ne pourras pas en parler et si tu restes avec ta famille la tentation de partager ce que tu sais sera trop grande. Cela fait partie de ton enseignement, tu dois aussi apprendre à gérer la solitude, tu la rencontrera souvent dans ta vie futur.

-Oui je sais.
- Maintenant il est temps de repartir chez toi prendre tes affaires, voici une liste de ce qu'il te faut impérativement. Tiens prends cette lettre et donne là à ta famille, je leur explique ce qu'ils ont besoin de savoir sur ton enseignement. Je t'attends demain à l'aube si tu n'as pas changé d'avis d'ici là, ne sois pas en retard et profite de ta dernière journée avec les tiens.

J'attrapais les papiers que Sylas me tendait d'une main legérement tremblante, les glissa dans ma poche et sortit.
Le vent glacé s'engouffra sous ma cape, je ramenais ma capuche le plus en avant possible pour éviter de finir gelée d'ici mon retour à la maison.
Le chemin me parut long jusqu'à la maison, je réfléchissais longuement sur le trajet. Avais-je pris une bonne décision?

De toute façon maintenant je n'avais plus vraiment le choix c'était ça ou finir comme esclave.
Le coeur lourd je franchis le seuil de la maison; ma petite soeur Franseza était assise devant le feu, elle tourna à peine la tête lorsque je déposais un baiser sur son front. A cette heure-ci mes parents n'étaient pas encore rentré du village, j'avais tout le temps pour préparer mes affaires. Il faut dire aussi qu'en réalité je possédais peu de chose, mon sac fut vite prêt mes habits, ma deuxième paire de chaussure et quelques petits objets dont je ne voulais pas me débarrasser, tout le reste serait pour Franseza.
Une fois mon sac prêt je resdescendit préparer le repas pour ce soir.
Je surveillais la cuisson de la soupe quand Franseza me rejoignit.
- Alors c'est vrai tu t'en vas? me demanda-t-elle l'air un peu triste
- Oui c'est vrai.
- Pourquoi? pourquoi tu part?
- Parce que je n'ai pas vraiment le choix.
- Pourquoi tu vas vers lui? tout le monde dit qu'il est fou.
- Je sais ce que tout le monde dit, mais au moins je ne serais pas très loin de vous je pourrais revenir vous voir de temps en temps.
- C'est vrai? me demanda-t-elle pleine d'espoir
- Oui.

- Tu reviendras souvent nous voir? m'interrogea Franseza
- Bien sur, je m'assis à la hauteur de Franseza, au début ça sera peut-être difficile pour moi de revenir, mais dès que je le pourrais je reviendrais te voir. Je t'écrirais souvent. Tu n'as pas à être triste.
- Tu vas me manquer.
- Toi aussi, dis-je en la serrant fort dans mes bras. Allez maintenant il faut mettre la table avant que papa et maman ne rentre du travail.
Quelques instants plus tard mes parents rentrèrent. Comme tous les jours, ils avaient l'air fatigués. J'espèrais que le peu d'argent que je gagnerais les aiderais un peu et qu'ils tavailleraient moins. Les temps était dur et élever une famille comme la notre demandait beaucoup d'énergie. J'avais cinq frères aînés, tous avaient quittés la maison pour travailler au village; trois soeurs aînées toutes mariées et avaient fondées leur propre famille puis il y avait moi. comme pour chacun de mes frères et soeurs ils étaient temps pour moi de quitter la famille, à présent il ne restait que Franseza encore trop jeune pour quitter le nid, elle s'occupait de la maison.

Je servis le repas sur la table et tout le monde s'assit autour de la table.
L'atmosphère était tendue, je n'osais pas regarder mes parents en face durant tout le diner. J'avais peur de croiser leur regard, peur que ces regards me fassent changer d'avis.
A la fin du dîner j'apportais la lettre de Sylas à mon père, il la lut attentivement puis la tendit à ma mère. Cette dernière en lisant la lettre ne put s'empêcher de laisser couler une larme le long de sa joue.
Après avoir finit la lettre, ma mère regarda mon père, ce dernier hocha la tête; récupéra la lettre y gribouilla quelques mots puis me la rendit. Il se leva de sa chaise et alla se coucher sans m'accorder un seul regard.
Je ne comprenait pas vraiment son attitude après tout c'est lui qui m'avait dit qu'il était temps pour moi de quitter la maison.
Je regardait ma mère dans les yeux, elle me fit signe de venir m'asseoir près d'elle. D'un pas lent j'allais à ses côtés.

- Tu sais, il ne faut pas en vouloir à ton père, si il réagit comme cela, c'est qu'il s'inquiète pour toi. Il n'est pas sur que tu es fait le bon choix. Tu sais comme moi ce qu'il pense des guérisseurs me dit ma mère.
- Oui je sais. Il croit que les guérisseurs vont à l'encontre de la volonté de Dieu, en soignant ceux que Dieu à rappelé à lui. Mais moi je pense que si Dieu permet de guérir certaines personnes c'est que le moment n'était pas venu pour eux.
- Je comprends ton point de vue, mais pour ton père c'est un blasphème. Laisse lui un peu de temps, ça lui passera.
- J'espère, je n'ai pas envie d'être faché avec lui. Je peux te poser une question?
- Oui, vas-y.
- Qu'est-ce qu'il y avait dans la lettre de Sylas?
- Il nous a expliquer en quelques lignes ce qu'il allait t'apprendre et il à aussi demandé que ton père renonce à ses droits te concernant.
- Qu'est-ce que ça veut dire? demandais-je un peu inquiète.
- Cela veut dire que maintenant tu es sous la responsabilité de Sylas. Il dit que vous allez voyager et que c'est plus facile pour lui si tu es sous sa responsabilité légale, cela évite les questions et les ennuis.
Cette réponse me laissait quelque peu perplexe. Il commencait à ce faire tard et je décidais d'aller me coucher. Une longue journée m'attendait demain.

Le lendemain à l'aube mon réveil fut difficile, j'avais passé une très mauvaise nuit.
Je m'habillais rapidement, déposa la lettre que j'avais écrite pour Franseza à ses côtés sans la réveiller.
Je descendis prendre mon petit déjeuner. Mon père était déjà en train de prendre son repas. Je m'assis en face de lui. Il me regarda à peine. On mangeait en silence. Il finit en premier, se leva et s'habilla pour partir au travail. Il était à la porte lorsqu'il se décida enfin à m'adresser la parole.

- Fais attention à toi me dit monpère en franchisssant le seuil de la maison.
Ces quelques mots me firent chaud au coeur, c'était la façon de mon père de me souhaiter bonne chance et de me dire que même si mon choix ne lui paraissait pas raisonnable, il ne s'y opposerait pas.

J'attendis que ma mère soit levée avant de partir à mon tour. Je voulais la serrer dans mes bras encore une dernière fois. Une toute dernière fois avant de commencer ma nouvelle vie.
Je ne savais pas ce qui allait m'attendre et j'étais un peu effrayée. Je priais fort pour que tout se passe au mieux.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeJeu 4 Oct - 21:48

AngeDeLaMort a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais.

- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.
- Je suis désolé, il y a beaucoup de neige dehors murmurais-je faiblement
- Alors tu as pris une décision? me demanda-t-il un sourire en coin
- Je ... j'ai bien réfléchis et ... j'accepte lui répondis-je d'une voix faible
- Tu es certaine. Il n'y aura pas retour possible.
- Je sais. Je ne changerais pas d'avis.

- Bien c'est une bonne chose, autant être honnête avec toi l'enseignement que je vais te dispenser ne souffrira aucune erreur. Tu vas devoir te montrer très attentive et travailler dur.
- Je sais, je n'ai pas l'intention de baisser les bras.
- Nous verrons bien avec le temps.
- Suis-moi; à partir de maintenant tu vas quitter ta famille et venir t'installer ici.
- Quitter ma famille? demandais-je sans vraiment comprendre ou voulait en venir Sylas.
- Oui. Ton enseignement va être long et dur, ce que je vais t'apprendre peu de gens le save. Tu ne pourras pas en parler et si tu restes avec ta famille la tentation de partager ce que tu sais sera trop grande. Cela fait partie de ton enseignement, tu dois aussi apprendre à gérer la solitude, tu la rencontrera souvent dans ta vie futur.

-Oui je sais.
- Maintenant il est temps de repartir chez toi prendre tes affaires, voici une liste de ce qu'il te faut impérativement. Tiens prends cette lettre et donne là à ta famille, je leur explique ce qu'ils ont besoin de savoir sur ton enseignement. Je t'attends demain à l'aube si tu n'as pas changé d'avis d'ici là, ne sois pas en retard et profite de ta dernière journée avec les tiens.

J'attrapais les papiers que Sylas me tendait d'une main legérement tremblante, les glissa dans ma poche et sortit.
Le vent glacé s'engouffra sous ma cape, je ramenais ma capuche le plus en avant possible pour éviter de finir gelée d'ici mon retour à la maison.
Le chemin me parut long jusqu'à la maison, je réfléchissais longuement sur le trajet. Avais-je pris une bonne décision?

De toute façon maintenant je n'avais plus vraiment le choix c'était ça ou finir comme esclave.
Le coeur lourd je franchis le seuil de la maison; ma petite soeur Franseza était assise devant le feu, elle tourna à peine la tête lorsque je déposais un baiser sur son front. A cette heure-ci mes parents n'étaient pas encore rentré du village, j'avais tout le temps pour préparer mes affaires. Il faut dire aussi qu'en réalité je possédais peu de chose, mon sac fut vite prêt mes habits, ma deuxième paire de chaussure et quelques petits objets dont je ne voulais pas me débarrasser, tout le reste serait pour Franseza.
Une fois mon sac prêt je resdescendit préparer le repas pour ce soir.
Je surveillais la cuisson de la soupe quand Franseza me rejoignit.
- Alors c'est vrai tu t'en vas? me demanda-t-elle l'air un peu triste
- Oui c'est vrai.
- Pourquoi? pourquoi tu part?
- Parce que je n'ai pas vraiment le choix.
- Pourquoi tu vas vers lui? tout le monde dit qu'il est fou.
- Je sais ce que tout le monde dit, mais au moins je ne serais pas très loin de vous je pourrais revenir vous voir de temps en temps.
- C'est vrai? me demanda-t-elle pleine d'espoir
- Oui.

- Tu reviendras souvent nous voir? m'interrogea Franseza
- Bien sur, je m'assis à la hauteur de Franseza, au début ça sera peut-être difficile pour moi de revenir, mais dès que je le pourrais je reviendrais te voir. Je t'écrirais souvent. Tu n'as pas à être triste.
- Tu vas me manquer.
- Toi aussi, dis-je en la serrant fort dans mes bras. Allez maintenant il faut mettre la table avant que papa et maman ne rentre du travail.
Quelques instants plus tard mes parents rentrèrent. Comme tous les jours, ils avaient l'air fatigués. J'espèrais que le peu d'argent que je gagnerais les aiderais un peu et qu'ils tavailleraient moins. Les temps était dur et élever une famille comme la notre demandait beaucoup d'énergie. J'avais cinq frères aînés, tous avaient quittés la maison pour travailler au village; trois soeurs aînées toutes mariées et avaient fondées leur propre famille puis il y avait moi. comme pour chacun de mes frères et soeurs ils étaient temps pour moi de quitter la famille, à présent il ne restait que Franseza encore trop jeune pour quitter le nid, elle s'occupait de la maison.

Je servis le repas sur la table et tout le monde s'assit autour de la table.
L'atmosphère était tendue, je n'osais pas regarder mes parents en face durant tout le diner. J'avais peur de croiser leur regard, peur que ces regards me fassent changer d'avis.
A la fin du dîner j'apportais la lettre de Sylas à mon père, il la lut attentivement puis la tendit à ma mère. Cette dernière en lisant la lettre ne put s'empêcher de laisser couler une larme le long de sa joue.
Après avoir finit la lettre, ma mère regarda mon père, ce dernier hocha la tête; récupéra la lettre y gribouilla quelques mots puis me la rendit. Il se leva de sa chaise et alla se coucher sans m'accorder un seul regard.
Je ne comprenait pas vraiment son attitude après tout c'est lui qui m'avait dit qu'il était temps pour moi de quitter la maison.
Je regardait ma mère dans les yeux, elle me fit signe de venir m'asseoir près d'elle. D'un pas lent j'allais à ses côtés.

- Tu sais, il ne faut pas en vouloir à ton père, si il réagit comme cela, c'est qu'il s'inquiète pour toi. Il n'est pas sur que tu es fait le bon choix. Tu sais comme moi ce qu'il pense des guérisseurs me dit ma mère.
- Oui je sais. Il croit que les guérisseurs vont à l'encontre de la volonté de Dieu, en soignant ceux que Dieu à rappelé à lui. Mais moi je pense que si Dieu permet de guérir certaines personnes c'est que le moment n'était pas venu pour eux.
- Je comprends ton point de vue, mais pour ton père c'est un blasphème. Laisse lui un peu de temps, ça lui passera.
- J'espère, je n'ai pas envie d'être faché avec lui. Je peux te poser une question?
- Oui, vas-y.
- Qu'est-ce qu'il y avait dans la lettre de Sylas?
- Il nous a expliquer en quelques lignes ce qu'il allait t'apprendre et il à aussi demandé que ton père renonce à ses droits te concernant.
- Qu'est-ce que ça veut dire? demandais-je un peu inquiète.
- Cela veut dire que maintenant tu es sous la responsabilité de Sylas. Il dit que vous allez voyager et que c'est plus facile pour lui si tu es sous sa responsabilité légale, cela évite les questions et les ennuis.
Cette réponse me laissait quelque peu perplexe. Il commencait à ce faire tard et je décidais d'aller me coucher. Une longue journée m'attendait demain.

Le lendemain à l'aube mon réveil fut difficile, j'avais passé une très mauvaise nuit.
Je m'habillais rapidement, déposa la lettre que j'avais écrite pour Franseza à ses côtés sans la réveiller.
Je descendis prendre mon petit déjeuner. Mon père était déjà en train de prendre son repas. Je m'assis en face de lui. Il me regarda à peine. On mangeait en silence. Il finit en premier, se leva et s'habilla pour partir au travail. Il était à la porte lorsqu'il se décida enfin à m'adresser la parole.

[size=9]- Fais attention à toi me dit mon père en franchisssant le seuil de la maison.
Ces quelques mots me firent chaud au coeur, c'était la façon de mon père de me souhaiter bonne chance et de me dire que même si mon choix ne lui paraissait pas raisonnable, il ne s'y opposerait pas.

J'attendis que ma mère soit levée avant de partir à mon tour. Je voulais la serrer dans mes bras encore une dernière fois. Une toute dernière fois avant de commencer ma nouvelle vie.
Je ne savais pas ce qui allait m'attendre et j'étais un peu effrayée. Je priais fort pour que tout se passe au mieux.

Quelques minutes après le départ de mon père, ma mère se leva.
Je lui apportais son petit déjeuner et m'assit à côté d'elle.
- Tu sais, j'ai vu papa ce matin avant qu'il parte. Je crois que d'une certaine façon il accepte mon départ.
- Tu vois je te l'avais bien dit, il fallait juste lui laisser un peu de temps et puis tu es sa fille apès tout, il ne peux que t'aimer et respecter tes choix me dit ma mère en mangeant sa tartine.
- Oui. Maman ?!
- Oui ma chérie ?
- Tu sais j'ai peur de partir.
- C'est normal, un nouveau départ est toujours effrayant; mais ne t'en fait pas, je suis sur que tu t'en sortiras très bien.
- Merci. Il faut que je parte sinon je vais être en retard.
- D'accord mais avant de partir je veux te donner quelque chose.
Ma mère se leva et alla chercher quelque chose dans la commode. Elle me tendit un paquet.
- Tiens, c'est pour toi. Il est dans notre famille depuis des générations, j'espère qu'il te porteras chance.
Je pris le paquet que ma mère me tendit et l'ouvrit. Une chaîne en argent avec un magnifique médaillon.
- Merci beaucoup maman dis-je en passant la médaille autour de mon cou.
Après avoir embrassée ma mère, je pris mon sac et quittais la maison.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeVen 5 Oct - 11:17

The Grim Reaper a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

Quelques instants plus tard j'arrivais enfin à bout de souffle et totalement gelée; je poussais la lourde porte en bois du laboratoire, une forte odeur de souffre m'atteignit de plein fouet; qu'était-il encore en train de faire? pensais-je en franchissant le seuil.

Une fois à l'intérieur l'odeur de souffre était tellement insupportable que j'en eu un haut le coeur; je cherchais Sylas du regard mais je ne le voyais pas; je me décidais à l'appeler la voix toute tremblante:
- Sylas, vous êtes là?

Une porte au fond du laboratoire s'ouvrit et je vis apparaître Sylas. Il me fixa un instant de son regard bleu anthracite qui me faisait froid dans le dos chaque fois que je le voyais.

- Ah, Melisende tu t'es enfin décidé à venir, tu es en retard mais tu es là dit-il en s'avançant vers moi.
- Je suis désolé, il y a beaucoup de neige dehors murmurais-je faiblement
- Alors tu as pris une décision? me demanda-t-il un sourire en coin
- Je ... j'ai bien réfléchis et ... j'accepte lui répondis-je d'une voix faible
- Tu es certaine. Il n'y aura pas retour possible.
- Je sais. Je ne changerais pas d'avis. (...)


- Tu sais, il ne faut pas en vouloir à ton père, si il réagit comme cela, c'est qu'il s'inquiète pour toi. Il n'est pas sur que tu es fait le bon choix. Tu sais comme moi ce qu'il pense des guérisseurs me dit ma mère.
- Oui je sais. Il croit que les guérisseurs vont à l'encontre de la volonté de Dieu, en soignant ceux que Dieu à rappelé à lui. Mais moi je pense que si Dieu permet de guérir certaines personnes c'est que le moment n'était pas venu pour eux.
- Je comprends ton point de vue, mais pour ton père c'est un blasphème. Laisse lui un peu de temps, ça lui passera.
- J'espère, je n'ai pas envie d'être faché avec lui. Je peux te poser une question?
- Oui, vas-y.
- Qu'est-ce qu'il y avait dans la lettre de Sylas?
- Il nous a expliquer en quelques lignes ce qu'il allait t'apprendre et il à aussi demandé que ton père renonce à ses droits te concernant.
- Qu'est-ce que ça veut dire? demandais-je un peu inquiète.
- Cela veut dire que maintenant tu es sous la responsabilité de Sylas. Il dit que vous allez voyager et que c'est plus facile pour lui si tu es sous sa responsabilité légale, cela évite les questions et les ennuis.
Cette réponse me laissait quelque peu perplexe. Il commencait à ce faire tard et je décidais d'aller me coucher. Une longue journée m'attendait demain.

Le lendemain à l'aube mon réveil fut difficile, j'avais passé une très mauvaise nuit.
Je m'habillais rapidement, déposa la lettre que j'avais écrite pour Franseza à ses côtés sans la réveiller.
Je descendis prendre mon petit déjeuner. Mon père était déjà en train de prendre son repas. Je m'assis en face de lui. Il me regarda à peine. On mangeait en silence. Il finit en premier, se leva et s'habilla pour partir au travail. Il était à la porte lorsqu'il se décida enfin à m'adresser la parole.

- Fais attention à toi me dit mon père en franchisssant le seuil de la maison.
Ces quelques mots me firent chaud au coeur, c'était la façon de mon père de me souhaiter bonne chance et de me dire que même si mon choix ne lui paraissait pas raisonnable, il ne s'y opposerait pas.

J'attendis que ma mère soit levée avant de partir à mon tour. Je voulais la serrer dans mes bras encore une dernière fois. Une toute dernière fois avant de commencer ma nouvelle vie.
Je ne savais pas ce qui allait m'attendre et j'étais un peu effrayée. Je priais fort pour que tout se passe au mieux.

Quelques minutes après le départ de mon père, ma mère se leva.
Je lui apportais son petit déjeuner et m'assit à côté d'elle.
- Tu sais, j'ai vu papa ce matin avant qu'il parte. Je crois que d'une certaine façon il accepte mon départ.
- Tu vois je te l'avais bien dit, il fallait juste lui laisser un peu de temps et puis tu es sa fille apès tout, il ne peux que t'aimer et respecter tes choix me dit ma mère en mangeant sa tartine.
- Oui. Maman ?!
- Oui ma chérie ?
- Tu sais j'ai peur de partir.
- C'est normal, un nouveau départ est toujours effrayant; mais ne t'en fait pas, je suis sur que tu t'en sortiras très bien.
- Merci. Il faut que je parte sinon je vais être en retard.
- D'accord mais avant de partir je veux te donner quelque chose.
Ma mère se leva et alla chercher quelque chose dans la commode. Elle me tendit un paquet.
- Tiens, c'est pour toi. Il est dans notre famille depuis des générations, j'espère qu'il te porteras chance.
Je pris le paquet que ma mère me tendit et l'ouvrit. Une chaîne en argent avec un magnifique médaillon.
- Merci beaucoup maman dis-je en passant la médaille autour de mon cou.
Après avoir embrassée ma mère, je pris mon sac et quittais la maison.

Lorsque j'arrivais chez Sylas, l'aube était levée depuis une heure à peine, j'étais en avance. Je décidais malgrè le brouillard et le froid de rester dehors encore un peu.
Mon coeur battait vite, mes mains tremblaient légérement.
J'inspirais profondément et me dirigeais vers la porte du labo. Je frappais avec assurance, du moins je l'espérais.
-Entrez.
J'ouvris la porte, Sylas était assis à son bureau et remplissait des papiers.
- Bonjour.
- Bonjour Melissende. Je pensais que tu aurais changé d'avis et que tu ne viendrais pas me dit Sylas en levant le nez de ses papiers.
Je fut un peu décontenancée par les propos de Sylas. Pourquoi m'avait-il proposé d'être son apprentie si il pensait que je n'étais pas à la hauteur.
- Suis-moi je vais te montrer ta chambre.
Je suivis Sylas. Il avait ses appartements juste à côté de son laboratoire. Chaque pièce que je traversais étaient remplis de livre ou de fiole. Nous montâmes les escaliers et au fond d'un sombre couloir Sylas ouvrit une porte.
- Voici ta chambre. Installe tes affaires et rejoins-moi en bas.
Sans même attendre une réponse de ma part, il sortit de la pièce me laissant seule.
Je posais mon sac à mes pieds et regardait ma nouvelle chambre. Dans un coin de la pièce il y avait un lit, une armoire. En face un bureau et une petite bibliothèque. Une fenêtre donnait sur la cour.
Je rangeais mes affaires et rejoingnit Sylas.
- Te voilà enfin, je ne pensais pas que tu aurais autant d'affaires à ranger. J'ai des papiers à finir pendant ce temps, prend le panier derrière et va nettoyer le linge.
Nettoyer le linge?! Il croit vraiment que je vais faire ça. Je ne suis pas venue pour faire ça!
- Qu ...
- Il y a une rivière derrière la maison. Dépêche toi tu n'as pas que ça à faire me cracha-t-il avec un regard mauvais.
Je saisit le panier et partit dehors.
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MessageSujet: i   Histoire sans fin Icon_minitimeVen 5 Oct - 22:26

AngeDeLaMort a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

( ... )

J'attendis que ma mère soit levée avant de partir à mon tour. Je voulais la serrer dans mes bras encore une dernière fois. Une toute dernière fois avant de commencer ma nouvelle vie.
Je ne savais pas ce qui allait m'attendre et j'étais un peu effrayée. Je priais fort pour que tout se passe au mieux.

Quelques minutes après le départ de mon père, ma mère se leva.
Je lui apportais son petit déjeuner et m'assit à côté d'elle.
- Tu sais, j'ai vu papa ce matin avant qu'il parte. Je crois que d'une certaine façon il accepte mon départ.
- Tu vois je te l'avais bien dit, il fallait juste lui laisser un peu de temps et puis tu es sa fille apès tout, il ne peux que t'aimer et respecter tes choix me dit ma mère en mangeant sa tartine.
- Oui. Maman ?!
- Oui ma chérie ?
- Tu sais j'ai peur de partir.
- C'est normal, un nouveau départ est toujours effrayant; mais ne t'en fait pas, je suis sur que tu t'en sortiras très bien.
- Merci. Il faut que je parte sinon je vais être en retard.
- D'accord mais avant de partir je veux te donner quelque chose.
Ma mère se leva et alla chercher quelque chose dans la commode. Elle me tendit un paquet.
- Tiens, c'est pour toi. Il est dans notre famille depuis des générations, j'espère qu'il te porteras chance.
Je pris le paquet que ma mère me tendit et l'ouvrit. Une chaîne en argent avec un magnifique médaillon.
- Merci beaucoup maman dis-je en passant la médaille autour de mon cou.
Après avoir embrassée ma mère, je pris mon sac et quittais la maison.

Lorsque j'arrivais chez Sylas, l'aube était levée depuis une heure à peine, j'étais en avance. Je décidais malgrè le brouillard et le froid de rester dehors encore un peu.
Mon coeur battait vite, mes mains tremblaient légérement.
J'inspirais profondément et me dirigeais vers la porte du labo. Je frappais avec assurance, du moins je l'espérais.
-Entrez.
J'ouvris la porte, Sylas était assis à son bureau et remplissait des papiers.
- Bonjour.
- Bonjour Melissende. Je pensais que tu aurais changé d'avis et que tu ne viendrais pas me dit Sylas en levant le nez de ses papiers.
Je fut un peu décontenancée par les propos de Sylas. Pourquoi m'avait-il proposé d'être son apprentie si il pensait que je n'étais pas à la hauteur.
- Suis-moi je vais te montrer ta chambre.
Je suivis Sylas. Il avait ses appartements juste à côté de son laboratoire. Chaque pièce que je traversais étaient remplis de livre ou de fiole. Nous montâmes les escaliers et au fond d'un sombre couloir Sylas ouvrit une porte.
- Voici ta chambre. Installe tes affaires et rejoins-moi en bas.
Sans même attendre une réponse de ma part, il sortit de la pièce me laissant seule.
Je posais mon sac à mes pieds et regardait ma nouvelle chambre. Dans un coin de la pièce il y avait un lit, une armoire. En face un bureau et une petite bibliothèque. Une fenêtre donnait sur la cour.
Je rangeais mes affaires et rejoingnit Sylas.
- Te voilà enfin, je ne pensais pas que tu aurais autant d'affaires à ranger. J'ai des papiers à finir pendant ce temps, prend le panier derrière et va nettoyer le linge.
Nettoyer le linge?! Il croit vraiment que je vais faire ça. Je ne suis pas venue pour faire ça!
- Qu ...
- Il y a une rivière derrière la maison. Dépêche toi tu n'as pas que ça à faire me cracha-t-il avec un regard mauvais.
Je saisit le panier et partit dehors.

Non mais comment ose-t-il me faire laver son linge?! je suis pas sa bonne! en plus en pleine hiver l'eau doit être gelée.
Après avoir finit de laver le linge de Sylas, mes doigts étaient devenue tout bleu et je ne les sentait presque plus. Je rentrais chez Sylas, les joues rougit par le froid. Je demandais où est-ce que je devais étendre le linge.
- Derrière sur le fil près de la cheminée et assure toi que le feu soit encore allumé.
Rrrrrrrhhhhhhhhh. Après avoir étendu le linge et réchauffé mes doigts à la chaleur du feu je retournais voir Sylas.
- Maintenant, nettoie les fioles qui sont dans la bassine.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeSam 6 Oct - 21:42

The Grim Reaper a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

( ... )

- Te voilà enfin, je ne pensais pas que tu aurais autant d'affaires à ranger. J'ai des papiers à finir pendant ce temps, prend le panier derrière et va nettoyer le linge.
Nettoyer le linge?! Il croit vraiment que je vais faire ça. Je ne suis pas venue pour faire ça!
- Qu ...
- Il y a une rivière derrière la maison. Dépêche toi tu n'as pas que ça à faire me cracha-t-il avec un regard mauvais.
Je saisit le panier et partit dehors.

Non mais comment ose-t-il me faire laver son linge?! je suis pas sa bonne! en plus en pleine hiver l'eau doit être gelée.
Après avoir finit de laver le linge de Sylas, mes doigts étaient devenue tout bleu et je ne les sentait presque plus. Je rentrais chez Sylas, les joues rougit par le froid. Je demandais où est-ce que je devais étendre le linge.
- Derrière sur le fil près de la cheminée et assure toi que le feu soit encore allumé.
Rrrrrrrhhhhhhhhh. Après avoir étendu le linge et réchauffé mes doigts à la chaleur du feu je retournais voir Sylas.
- Maintenant, nettoie les fioles qui sont dans la bassine.

Ce petit jeu dura environ un mois, Melissende se levait à l'aube et se couchait tard dans la nuit.
Un matin alors qu'elle prenait son petit déjeuner avec Sylas elle osa enfin lui poser la question qui la titillait depuis quelques jours.
- Quand est-ce que je vais commencer mon apprentissage?
- Tu l'as déjà commencé.
- Merci, mais je savais déjà faire le ménage, le repassage et la vaiselle avant de venir ici.
- Oui c'est vrai tu as raison, j'avais oublié que tu étais une femelle ces tâches font partis de ton quotidien.
Cette réflexion me mis hors de moi.
- Vous seriez étonnés de voir ce dont une FEMELLLE est capable.
- Ah bon tu sais faire autre chose que les tâches ménagères? me demanda Sylas sur un ton amusé.
Je préferais ne pas relever la pique.
- Alors quand est-ce que je vais commencer réellement mon apprentissage ?
Sylas se leva et alla dans son bureau. Lorsqu'il revint il avait un épais livre dans les mains qu'il me tendit.
- Tu veux commencer ton apprentissage ? alors lis-ça.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeMer 10 Oct - 23:06

AngeDeLaMort a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

( ... )

- Te voilà enfin, je ne pensais pas que tu aurais autant d'affaires à ranger. J'ai des papiers à finir pendant ce temps, prend le panier derrière et va nettoyer le linge.
Nettoyer le linge?! Il croit vraiment que je vais faire ça. Je ne suis pas venue pour faire ça!
- Qu ...
- Il y a une rivière derrière la maison. Dépêche toi tu n'as pas que ça à faire me cracha-t-il avec un regard mauvais.
Je saisit le panier et partit dehors.

Non mais comment ose-t-il me faire laver son linge?! je suis pas sa bonne! en plus en pleine hiver l'eau doit être gelée.
Après avoir finit de laver le linge de Sylas, mes doigts étaient devenue tout bleu et je ne les sentait presque plus. Je rentrais chez Sylas, les joues rougit par le froid. Je demandais où est-ce que je devais étendre le linge.
- Derrière sur le fil près de la cheminée et assure toi que le feu soit encore allumé.
Rrrrrrrhhhhhhhhh. Après avoir étendu le linge et réchauffé mes doigts à la chaleur du feu je retournais voir Sylas.
- Maintenant, nettoie les fioles qui sont dans la bassine.

Ce petit jeu dura environ un mois, Melissende se levait à l'aube et se couchait tard dans la nuit.
Un matin alors qu'elle prenait son petit déjeuner avec Sylas elle osa enfin lui poser la question qui la titillait depuis quelques jours.
- Quand est-ce que je vais commencer mon apprentissage?
- Tu l'as déjà commencé.
- Merci, mais je savais déjà faire le ménage, le repassage et la vaiselle avant de venir ici.
- Oui c'est vrai tu as raison, j'avais oublié que tu étais une femelle ces tâches font partis de ton quotidien.
Cette réflexion me mis hors de moi.
- Vous seriez étonnés de voir ce dont une FEMELLLE est capable.
- Ah bon tu sais faire autre chose que les tâches ménagères? me demanda Sylas sur un ton amusé.
Je préferais ne pas relever la pique.
- Alors quand est-ce que je vais commencer réellement mon apprentissage ?
Sylas se leva et alla dans son bureau. Lorsqu'il revint il avait un épais livre dans les mains qu'il me tendit.
- Tu veux commencer ton apprentissage ? alors lis-ça.

Je pris le livre que me tendait Sylas de peur qu'il ne change d'avis. C'était un livre sur les plantes, le soir dans mon lit à la lueur de ma bougie je lu avidement les nombreuses pages, je pris quelques notes.
Sans m'en rendre compte la nuit était pratiquement passée. Au lieu de me coucher pour seulement quelques heures de sommeil, je décidais d'écrire une lettre à Franseza, de faire mon linge et de ranger un peu ma chambre.
A l'aube je descendit avec le livre de Sylas, je préparais le petit déjeuner et attendit que Sylas se lève.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeSam 3 Nov - 20:33

AngeDeLaMort a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

( ... )

- Te voilà enfin, je ne pensais pas que tu aurais autant d'affaires à ranger. J'ai des papiers à finir pendant ce temps, prend le panier derrière et va nettoyer le linge.
Nettoyer le linge?! Il croit vraiment que je vais faire ça. Je ne suis pas venue pour faire ça!
- Qu ...
- Il y a une rivière derrière la maison. Dépêche toi tu n'as pas que ça à faire me cracha-t-il avec un regard mauvais.
Je saisit le panier et partit dehors.

Non mais comment ose-t-il me faire laver son linge?! je suis pas sa bonne! en plus en pleine hiver l'eau doit être gelée.
Après avoir finit de laver le linge de Sylas, mes doigts étaient devenue tout bleu et je ne les sentait presque plus. Je rentrais chez Sylas, les joues rougit par le froid. Je demandais où est-ce que je devais étendre le linge.
- Derrière sur le fil près de la cheminée et assure toi que le feu soit encore allumé.
Rrrrrrrhhhhhhhhh. Après avoir étendu le linge et réchauffé mes doigts à la chaleur du feu je retournais voir Sylas.
- Maintenant, nettoie les fioles qui sont dans la bassine.

Ce petit jeu dura environ un mois, Melissende se levait à l'aube et se couchait tard dans la nuit.
Un matin alors qu'elle prenait son petit déjeuner avec Sylas elle osa enfin lui poser la question qui la titillait depuis quelques jours.
- Quand est-ce que je vais commencer mon apprentissage?
- Tu l'as déjà commencé.
- Merci, mais je savais déjà faire le ménage, le repassage et la vaiselle avant de venir ici.
- Oui c'est vrai tu as raison, j'avais oublié que tu étais une femelle ces tâches font partis de ton quotidien.
Cette réflexion me mis hors de moi.
- Vous seriez étonnés de voir ce dont une FEMELLLE est capable.
- Ah bon tu sais faire autre chose que les tâches ménagères? me demanda Sylas sur un ton amusé.
Je préferais ne pas relever la pique.
- Alors quand est-ce que je vais commencer réellement mon apprentissage ?
Sylas se leva et alla dans son bureau. Lorsqu'il revint il avait un épais livre dans les mains qu'il me tendit.
- Tu veux commencer ton apprentissage ? alors lis-ça.

Je pris le livre que me tendait Sylas de peur qu'il ne change d'avis. C'était un livre sur les plantes, le soir dans mon lit à la lueur de ma bougie je lu avidement les nombreuses pages, je pris quelques notes.
Sans m'en rendre compte la nuit était pratiquement passée. Au lieu de me coucher pour seulement quelques heures de sommeil, je décidais d'écrire une lettre à Franseza, de faire mon linge et de ranger un peu ma chambre.
A l'aube je descendit avec le livre de Sylas, je préparais le petit déjeuner et attendit que Sylas se lève.

Je mangeais tranquillement lorsque Sylas arriva.
- Bonjour dis-je pendant qu'il prenait place en face de moi. Il marmonna un vague bonjour.
- Tenez je vous rend votre livre.
- Tu abandonnes déjà? interrogea-t-il le sourire aux lèvres
- Abandonner? lui demandais-je surprise Non je l'ai terminé voilà tout.
- Déjà fini ?! Bien alors nous irons vérifier cela tout à l'heure.
Après le petit déjeuner il m'enmena dans sa serre et me fit passer en revue toutes ses plantes et leurs caractérisques.
- Tu as une bonne mémoire me dit-il en fin de matinée.
- Merci.
- Ce n'est pas un compliment c'est juste une observation.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeDim 4 Nov - 17:32

Ce n'est pas un compliment juste une observation, nia nia nia ... Mais qu'est-ce qu'il m'énerve.
- Puisque ta mémoire semble fonctionner correctement tu pourras lire les livres qui se trouvent sur la deuxième étagère me dit-il en désignant la bibliothèque.
- D'accord.
- Tu commenceras par t'occuper des plantes qui sont dans la première serre. Je t'ai fait un planning détaillé. Veille à bien respecter les horaires sinon les plantes en patiront.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeVen 16 Nov - 17:26

AngeDeLaMort a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

( ... )

- Te voilà enfin, je ne pensais pas que tu aurais autant d'affaires à ranger. J'ai des papiers à finir pendant ce temps, prend le panier derrière et va nettoyer le linge.
Nettoyer le linge?! Il croit vraiment que je vais faire ça. Je ne suis pas venue pour faire ça!
- Qu ...
- Il y a une rivière derrière la maison. Dépêche toi tu n'as pas que ça à faire me cracha-t-il avec un regard mauvais.
Je saisit le panier et partit dehors.

Non mais comment ose-t-il me faire laver son linge?! je suis pas sa bonne! en plus en pleine hiver l'eau doit être gelée.
Après avoir finit de laver le linge de Sylas, mes doigts étaient devenue tout bleu et je ne les sentait presque plus. Je rentrais chez Sylas, les joues rougit par le froid. Je demandais où est-ce que je devais étendre le linge.
- Derrière sur le fil près de la cheminée et assure toi que le feu soit encore allumé.
Rrrrrrrhhhhhhhhh. Après avoir étendu le linge et réchauffé mes doigts à la chaleur du feu je retournais voir Sylas.
- Maintenant, nettoie les fioles qui sont dans la bassine.

Ce petit jeu dura environ un mois, Melissende se levait à l'aube et se couchait tard dans la nuit.
Un matin alors qu'elle prenait son petit déjeuner avec Sylas elle osa enfin lui poser la question qui la titillait depuis quelques jours.
- Quand est-ce que je vais commencer mon apprentissage?
- Tu l'as déjà commencé.
- Merci, mais je savais déjà faire le ménage, le repassage et la vaiselle avant de venir ici.
- Oui c'est vrai tu as raison, j'avais oublié que tu étais une femelle ces tâches font partis de ton quotidien.
Cette réflexion me mis hors de moi.
- Vous seriez étonnés de voir ce dont une FEMELLLE est capable.
- Ah bon tu sais faire autre chose que les tâches ménagères? me demanda Sylas sur un ton amusé.
Je préferais ne pas relever la pique.
- Alors quand est-ce que je vais commencer réellement mon apprentissage ?
Sylas se leva et alla dans son bureau. Lorsqu'il revint il avait un épais livre dans les mains qu'il me tendit.
- Tu veux commencer ton apprentissage ? alors lis-ça.

Je pris le livre que me tendait Sylas de peur qu'il ne change d'avis. C'était un livre sur les plantes, le soir dans mon lit à la lueur de ma bougie je lu avidement les nombreuses pages, je pris quelques notes.
Sans m'en rendre compte la nuit était pratiquement passée. Au lieu de me coucher pour seulement quelques heures de sommeil, je décidais d'écrire une lettre à Franseza, de faire mon linge et de ranger un peu ma chambre.
A l'aube je descendit avec le livre de Sylas, je préparais le petit déjeuner et attendit que Sylas se lève.

Je mangeais tranquillement lorsque Sylas arriva.
- Bonjour dis-je pendant qu'il prenait place en face de moi. Il marmonna un vague bonjour.
- Tenez je vous rend votre livre.
- Tu abandonnes déjà? interrogea-t-il le sourire aux lèvres
- Abandonner? lui demandais-je surprise Non je l'ai terminé voilà tout.
- Déjà fini ?! Bien alors nous irons vérifier cela tout à l'heure.
Après le petit déjeuner il m'enmena dans sa serre et me fit passer en revue toutes ses plantes et leurs caractérisques.
- Tu as une bonne mémoire me dit-il en fin de matinée.
- Merci.
- Ce n'est pas un compliment c'est juste une observation.

Ce n'est pas un compliment juste une observation, nia nia nia ... Mais qu'est-ce qu'il m'énerve.
- Puisque ta mémoire semble fonctionner correctement tu pourras lire les livres qui se trouvent sur la deuxième étagère me dit-il en désignant la bibliothèque.
- D'accord.
- Tu commenceras par t'occuper des plantes qui sont dans la première serre. Je t'ai fait un planning détaillé. Veille à bien respecter les horaires sinon les plantes en patiront. [/quote]

Pour qui est-ce qu'il me prend, je suis pas débile non plus. Je sais lire une liste et m'y tenir. Il a eu qui comme apprentis avant des trolls?
Direction la serre au moins je serais tranquille, il sera pas sur mon dos. On dirait qu'il était temps que j'arrive, ces pauvres plantes on l'air de manquer de soins.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeSam 24 Nov - 18:22

The Grim Reaper a écrit:
Par une froide nuit d'hiver, je marchais d'un pas précipité vers le laboratoire de Sylas; la neige tombait sans cesse depuis plusieurs jours et je devais faire attention à ne pas glisser; je ne pouvais pas être en retard.
J'avais du mal à respirer, le froid mordait mes poumons, je ne sentais plus mes doigts, j'avais le souffle court, je n'avais qu'une envie arriver au plus vite pour régler cette affaire.

( ... )

- Te voilà enfin, je ne pensais pas que tu aurais autant d'affaires à ranger. J'ai des papiers à finir pendant ce temps, prend le panier derrière et va nettoyer le linge.
Nettoyer le linge?! Il croit vraiment que je vais faire ça. Je ne suis pas venue pour faire ça!
- Qu ...
- Il y a une rivière derrière la maison. Dépêche toi tu n'as pas que ça à faire me cracha-t-il avec un regard mauvais.
Je saisit le panier et partit dehors.

Non mais comment ose-t-il me faire laver son linge?! je suis pas sa bonne! en plus en pleine hiver l'eau doit être gelée.
Après avoir finit de laver le linge de Sylas, mes doigts étaient devenue tout bleu et je ne les sentait presque plus. Je rentrais chez Sylas, les joues rougit par le froid. Je demandais où est-ce que je devais étendre le linge.
- Derrière sur le fil près de la cheminée et assure toi que le feu soit encore allumé.
Rrrrrrrhhhhhhhhh. Après avoir étendu le linge et réchauffé mes doigts à la chaleur du feu je retournais voir Sylas.
- Maintenant, nettoie les fioles qui sont dans la bassine.

Ce petit jeu dura environ un mois, Melissende se levait à l'aube et se couchait tard dans la nuit.
Un matin alors qu'elle prenait son petit déjeuner avec Sylas elle osa enfin lui poser la question qui la titillait depuis quelques jours.
- Quand est-ce que je vais commencer mon apprentissage?
- Tu l'as déjà commencé.
- Merci, mais je savais déjà faire le ménage, le repassage et la vaiselle avant de venir ici.
- Oui c'est vrai tu as raison, j'avais oublié que tu étais une femelle ces tâches font partis de ton quotidien.
Cette réflexion me mis hors de moi.
- Vous seriez étonnés de voir ce dont une FEMELLLE est capable.
- Ah bon tu sais faire autre chose que les tâches ménagères? me demanda Sylas sur un ton amusé.
Je préferais ne pas relever la pique.
- Alors quand est-ce que je vais commencer réellement mon apprentissage ?
Sylas se leva et alla dans son bureau. Lorsqu'il revint il avait un épais livre dans les mains qu'il me tendit.
- Tu veux commencer ton apprentissage ? alors lis-ça.

Je pris le livre que me tendait Sylas de peur qu'il ne change d'avis. C'était un livre sur les plantes, le soir dans mon lit à la lueur de ma bougie je lu avidement les nombreuses pages, je pris quelques notes.
Sans m'en rendre compte la nuit était pratiquement passée. Au lieu de me coucher pour seulement quelques heures de sommeil, je décidais d'écrire une lettre à Franseza, de faire mon linge et de ranger un peu ma chambre.
A l'aube je descendit avec le livre de Sylas, je préparais le petit déjeuner et attendit que Sylas se lève.

Je mangeais tranquillement lorsque Sylas arriva.
- Bonjour dis-je pendant qu'il prenait place en face de moi. Il marmonna un vague bonjour.
- Tenez je vous rend votre livre.
- Tu abandonnes déjà? interrogea-t-il le sourire aux lèvres
- Abandonner? lui demandais-je surprise Non je l'ai terminé voilà tout.
- Déjà fini ?! Bien alors nous irons vérifier cela tout à l'heure.
Après le petit déjeuner il m'enmena dans sa serre et me fit passer en revue toutes ses plantes et leurs caractérisques.
- Tu as une bonne mémoire me dit-il en fin de matinée.
- Merci.
- Ce n'est pas un compliment c'est juste une observation.

Ce n'est pas un compliment juste une observation, nia nia nia ... Mais qu'est-ce qu'il m'énerve.
- Puisque ta mémoire semble fonctionner correctement tu pourras lire les livres qui se trouvent sur la deuxième étagère me dit-il en désignant la bibliothèque.
- D'accord.
- Tu commenceras par t'occuper des plantes qui sont dans la première serre. Je t'ai fait un planning détaillé. Veille à bien respecter les horaires sinon les plantes en patiront.

Pour qui est-ce qu'il me prend, je suis pas débile non plus. Je sais lire une liste et m'y tenir. Il a eu qui comme apprentis avant des trolls?
Direction la serre au moins je serais tranquille, il sera pas sur mon dos. On dirait qu'il était temps que j'arrive, ces pauvres plantes on l'air de manquer de soins.

Bichonner ces plantes se révéla beaucoup plus reposant et relaxant que je ne l'aurais cru. J'avais presque finis par oublier la présence de Sylas c'est pour dire. Une fois mon travail terminé, je décidais de sortir prendre l'air. Il faisait un vet glacé mais cela n'avait aucune importance, je me sentais appaisée. Ce sentiment ne dura pas très longtemps, à peine était-je dehors depuis 5 min que j'entendis Sylas pousser des jurons et un bruit de verre brisé. A contre coeur j'allais voir la raison de tout ce tumulte. Je rejoignis Sylas dans son laboratoire, sur son plan de travail des éprouvettes brisées. Lui au-dessus de son chadron tenant sa main gauche dans un mouchoir,visiblement il c'était coupé.
Je m'approchais de lui pour voir l'étendue des dégats. Je saisis sa main et enleva le mouchoir, la blessure était profonde et saignait abondamment.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeLun 21 Jan - 20:02

D'un geste il sec il voulut retirer sa main en me lançant:
- ça va je n'ai pas besoin d'aide.
- Votre blessure est profonde et vous avez du verre dans votre plaie, il faut soignez votre main.
Il hésita quelques instants puis devant mon regard déterminé se laissa faire. Je gagnais la cuisine en m'assurant que Sylas me suivait. Je sortis tout ce dont j'avais besoin pour le soigner, quand je me retournais je vis Sylas détourner la tête.
Je m'approchais et saisit la main blessée, délicatement je retirais les morceaux de verre coincés dans la plaie, désinfectat cette dernière avant de passer un bandage autour de sa main.
Pendant toute la durée ou je soignais sa plaie je m'attendais à avoir des réflexions sur ma façon de procèdé mais il n'en fut rien. Le manque de réaction de la part de Sylas me laissa penser que ce dernier n'appréciait pas la vue du sang. Cette réflexion me fit sourire.
Remarquant cette soudain bonne humeur Sylas s'appliqua à mettre mon moral en berne.
- Vous croyez que mon laboratoire va se nettoyer tout seul?
Sans un mot pour Sylas j'allais réparer les dégâts qu'il avait causé.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeVen 25 Jan - 17:50

Jouer les boniches pour Sylas commencait à me peser. Je me demandais si il agissait de la même façon avec ses apprentis "males", je suppose que non.
Dans la dernière lettre de maman, elle me disait de ne pas perdre patience, que c'était surement une façon pour Sylas de me tester avant de commencer mon apprentissage, il voulait sans doute être sur que je sois à la hauteur et que je puisse finir mon apprentissage. Mais ces tâches répétitives me lassait et je m'ennuyais fermement.
Pas étonnant que Sylas ai renversé ses fioles, son laboratoire était aussi bien rangé qu'une porcherie. Je n'aurais jamais cru que Sylas était un homme si désordonné. Sans même lui demander son avis j'entrepris de remettre un peu d'ordre. Ranger ses fioles, ses ingrédients comme cela était indiqué dans un des livres que j'avais lu (sans que Sylas le sache). Un peu de méthode et d'organisation ne devrait pas lui faire de mal.
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MessageSujet: Re: Histoire sans fin   Histoire sans fin Icon_minitimeSam 2 Fév - 13:10

Une fois ce travail fait je retournais à mes occupations quotidienne sans même prendre la peine de dire à Sylas que j'avais mis un peu d'ordre dans ses affaires. L'heure du dîner arriva rapidement, je mis la table et servi le repas. Sylas s'installa à table sans m'adresser la parole. A la fin du repas, alors que je m'appretais à débarrasser Sylas me fit signe de m'asseoir.
- De quel droit as-tu rangé mon laboratoire?
- Je me suis dit qu'un peu d'ordre permettrais que l'incident de tout à l'heure ne se reproduise pas.
- Je t'interdis de toucher à mes affaires sans mon autorisation, est-ce bien clair?
- Très clair. Si vous voulez travailler dans le désordre cela vous regarde mais la prochaine fois vous vous débrouillerez tout seul pour ranger.
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